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29
Avr

“la compagnie d’entraînement” promotion 2009-2010

 CREATION : Les Dingues de Knoxville

Rencontre avec Joël Jouanneau le 24 mars 2010

de Joël Jouanneau

Mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7, samedi 8, mercredi 9, jeudi 10, vendredi 11, mardi 15 et mercredi 16 juin à 21 h.

Après avoir travaillé pendant trois jours en séminaire avec Joël Jouanneau, l’auteur contemporain associé à leur promotion, les dix élèves comédiens de “La compagnie d’entraînement”, formation professionnelle du Théâtre des Ateliers, ont choisi de monter pour leur création Les Dingues de Knoxville sous la direction artistique d’Alain Simon.

Avec Magali Berthe, Lucie Botiveau, Laurence Chanot, Robin Fruhinsholz, Florence Giner, Tiphaine Janvier, Olivia Lallement, Camille Lancelin, Sophie Marque, Lucas Meister.


 

 

 Auteur et metteur en scène, Joël Jouanneau se consacre à l’écriture depuis 1985. Il est l’auteur de plus de 22 pièces dont un grand nombre écrites dans le cadre du C.D.N. pour l’EnfaJoël Jouanneaunce et la jeunesse de Sartrouville, contribuant ainsi à l’émergence d’un véritable théâtre de répertoire pour la jeunesse. Il monte lui-même la majorité de ses textes – publiés chez Actes Sud-Papiers, à l’exception d’un seul à L’Ecole des loisirs –  entre autres au Théâtre de Poche à Genève, au CDNEJ de Sartrouville, au Festival d’Automne, au Théâtre de la Bastille et au Festival d’Avignon – Sous l’œil d’Œdipe en 2009.

Rencontre publique – 24 mars 2010

Depuis 1985, il met régulièrement en scène des auteurs contemporains – Robert Pinget, Samuel Beckett, Thomas Bernhard, Jean-Luc Lagarce, Normand Chaurette, Yves Ravey, Jacques Rebotier, Jacques Séréna. Il adapte également pour la scène des romans : Les Enfants Tanner, L’Institut Benjamenta de Robert Walser, L’Idiot de Dostoïevski, Les Amantes d’Elfriede Jelinek, Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad.

De 1990 à 2003, il est artiste associé puis codirecteur du Théâtre de Sartrouville et participe au collectif pédagogique de l’école du Théâtre National de Strasbourg de 1992 à 2000. Depuis cette date, il enseigne au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.

 

 

29
Avr

L’Option Théâtre

Créée en 1986, l’Option Théâtre du Lycée Cézanne en partenariat artistique avec le Théâtre des Ateliers d’Aix-en–Provence est l’une des premières options issues de l’accord entre le Ministère de la Culture et le Ministère de l’Education Nationale.       

Le fait que la compagnie fonctionne dans un théâtre a permis le choix d’y accueillir dès l’origine les élèves des trois niveaux, seconde, première, terminale, afin qu’ils puissent travailler dans les conditions les plus favorables à leur éveil artistique et croiser l’ensemble des activités théâtrales qui y ont  lieu.       

L’alternance entre le statut de regardant et de regardé a toujours été la posture essentielle de l’approche que nous proposons aux élèves de théâtre. Le fait que les cours aient lieu au Théâtre des Ateliers et non au Lycée, nous a mis très tôt devant la nécessité et l’envie de mobiliser l’Option pour faire connaître le théâtre aux autres lycéens et en particulier le théâtre contemporain. C’est l’une des raisons pour laquelle, nous avons mis en place la Semaine de l’Option qui accueille chaque année plus d’un millier de spectateurs.       

Équipe enseignante du Lycée Cézanne : Annie CHIFFRE et Anne RANDON

Les intervenants artistiques sous la responsabilité d’ Alain Simon : classe de seconde et Option facultative : Gilles JOLLY, classe de Première : Alice CHENU, classe de Terminale : Christel FABRE.


       

– La Semaine de l’Option

La création d’un texte contemporain d’un même auteur pour chaque niveau est l’occasion d’un travail de réflexion et d’expérimentation tout au long de l’année. Ces travaux présentés par des adolescents à d’autres adolescents sont l’occasion pour eux de constater dans le répertoire théâtral d’aujourd’hui des thèmes et un langage qui les concernent. Ils mesurent ainsi que le théâtre n’est pas seulement le théâtre classique qu’ils ont plus ou moins approché au cours de leur scolarité et le théâtre de boulevard vu à la télévision.       

La présence de l’auteur et la rencontre éventuelle avec des propositions d’autres options bénéficiant d’autres partenariats artistiques les sensibilisent à la diversité des approches artistiques et à évaluer l’importance de différents partis pris sur une même œuvre.       

Les auteurs dont une ou plusieurs œuvres ont été présentées au Théâtre des Ateliers par les élèves de seconde, première, terminale de l’Option théâtre du Lycée Cézanne, depuis 1990 dans le cadre de La semaine de l’option sont Michel AZAMA, Christian BOBIN, Louis CALAFERTE, Hélène CIXOUS, Rainer-Werner FASSBINDER, Roland FICHET, Peter HANDKE, Tadeusz KANTOR, Bernard-Marie KOLTES, Philippe MINYANA, Valère NOVARINA, Serge REZVANI, Patrick SUSKIND, Javier TOMEO, Michel VINAVER, Edward BOND et Jean-Luc LAGARCE.       

Jean-Luc Lagarce
et la Semaine de l’Option 2010

Jean-Luc Lagarce (1957-1995) est l’auteur dramatique contemporain le plus joué en France. La simplicité de ses mots, la profondeur de sa pensée et l’originalité de sa syntaxe font de lui un écrivain classique contemporain.
Ses textes font l’objet de multiples traductions et sont joués dans de nombreux pays. A raison de trois spectacles par jour, les élèves de l’Enseignement de Spécialité Théâtre L3 du Lycée Cézanne, en partenariat avec le Théâtre des Ateliers, présentent des travaux sur ses textes.
Ce parcours sur un auteur, en même temps qu’il permet aux élèves d’expérimenter le travail de création, sensibilise le public adolescent au théâtre contemporain.
Plus de mille spectateurs y assistent chaque année.
       

 SEMAINE DE L’OPTION THEATRE du LYCÉE CÉZANNE       

en partenariat avec le THÉATRE DES ATELIERS       

sous la direction d’Alain Simon       

 Travaux sur l’œuvre de Jean-Luc Lagarce   

 du mercredi 5 au samedi 8 mai 2010   

  – à 18 h : classe de 2de :  Le Pays Lointain    

Intervenant artistique Gilles Jolly, professeur Annie Chiffre       

Avec Nina Barillé, Florent Bogdel, Anne-Sophie Boratto, Manuela Collins, Louise Devaux, Réjane Gay, Aurore Gilles, Izia Grazilly, Coline Harel, Aliénor Kuhn ,Alice Lamailloux,  Nans Mérieux, Victoria Noêl du Payrat, David Pane, Ela Przekaza, Mathilde Schilling, Clara Tinland .       

  – à 20 h : classe de 1ère La place de l’autre    

Intervenant artistique Alice Chenu, professeur Anne Randon       

Avec Lola Cier, Charlotte Dorvaux-Vlieghe, Maïté Lottin, Candice Monmayeur, Iris Nosjean ,  Jennyfer Zerbone.       

  – à 22 h : classe de Terminale : Juste la fin du monde   

A raison de trois séances par jour, du 13 au 16 mai, les élèves de l’Enseignement de Spécialité Théâtre du Lycée Cézanne, en partenariat avec le Théâtre des Ateliers, présentent leurs travaux sur les textes de Jean-Luc Lagarce. En organisant chaque saison  une  Semaine de l’Option  autour de l’œuvre d’un auteur contemporain, nous voulons favoriser la rencontre du public adolescent avec les élèves de l’option théâtre dans leur démarche d’expérimentation du théâtre contemporain. Ces travaux présentés par des adolescents à d’autres adolescents sont l’occasion pour eux de constater dans le répertoire théâtral d’aujourd’hui des thèmes et un langage qui les concernent. Nous remercions les spectateurs d’être par leur présence complices de cette expérience en leur rappelant que la mission de l’Option Théâtre n’est pas de former des comédiens mais des connaisseurs et des expérimentateurs du théâtre.       

Cette Semaine de l’Option permet aux élèves des trois niveaux de se retrouver autour de textes d’un même auteur. Nous souhaitons également chaque fois que cela est possible permettre aux élèves de rencontrer l’auteur, et ce fut le cas avec Hélène Cixoux, Valère Novarina et Philippe Minyana. Pour parler de l’œuvre de Jean-Luc Lagarce, nous leur avons proposé ses plus proches collaborateurs, en 2008 la comédienne Mireille Herbstmeyer, membre fondateur  avec lui du Théâtre de la Roulotte, et l’an dernier François Berreur, comédien lui aussi du Théâtre de la Roulotte, metteur en scène, directeur des Editions Les Solitaires Intempestifs, qui a mis en scène en 2008 une adaptation du journal intime de Lagarce, Ebauche d’un  portrait.       

 L’Option théâtre reçoit le soutien financier du  Ministère de la Culture DRAC PACA       

Jean-Luc LAGARCE, auteur 2009-2010

 Jean-Luc Lagarce aurait eu 50 ans en 2007. Mort du sida en 1995, alors qu’il n’était encore qu’un auteur metteur en scène semi-confidentiel, il aura échappé au succès de son vivant. En 2006, son nom figure en tête de la liste des auteurs contemporains les plus joués sur les scènes françaises. Les dizaines de manifestations organisées à l’occasion de l’Année Lagarce témoignent de la richesse d’une œuvre – intégralement publiée aux Solitaires intempestifs, -la maison d’édition qu’il avait créée- qui, de Vagues souvenirs de l’année de la peste au Pays lointain (une vingtaine de pièces en tout), mêle l’intime – l’autoportrait d’un artiste en sursis – et la comédie sociale, et invente une langue qui, sous la banalité apparente, creuse dans l’inconscient, attentive aux répétitions, aux lapsus et aux silences. Lagarce, c’était une de ses forces, était convaincu qu’il survivrait à travers son œuvre. Les lignes qui suivent sont tirées de son Journal, à la date du 9 juin 1992 : « L’idée toute simple – mais très très apaisante, très joyeuse, c’est ça que je veux dire, très joyeuse, oui – l’idée que je reviendrai, que j’aurai une autre vie après celle-là où je serai le même, où j’aurai plus de charme, où je marcherai dans les rues la nuit avec plus d’assurance encore que par le passé, où je serai un homme très libre et très heureux ». René Solis in Libération       

Extraits de Juste la fin du monde Jean-Luc Lagarce

 Louis. Plus tard. L’année d’après       

– j’allais mourir à mon tour –       

J’ai près de trente quatre ans maintenant et c’est à cet âge que je mourrai,       

l’année d’après       

de nombreux mois déjà que j’attendais à ne rien faire, à tricher, à ne plus savoir,        

de nombreux mois que j’attendais d’en avoir fini,       

l’année d’après,        

comme on ose bouger parfois,       

à peine,       

devant un danger extrême, imperceptiblement, sans vouloir faire de bruit ou commettre un geste trop violent qui réveillerait l’ennemi et vous détruirait aussitôt,       

l’année d’après,       

malgré tout,       

la peur,        

prenant ce risque et sans espoir jamais de survivre,       

malgré tout,       

l’année d’après,       

je décidai de retourner les voir, revenir sur mes pas, aller sur mes traces et faire le voyage,       

pour annoncer,lentement, avec soin, avec soin et précision       

– ce que je crois –       

lentement, calmement, d’une manière posée        

– et n’ai-je pas toujours été pour les autres et eux, tout précisément, n’ai-je pas toujours été un homme posé ?,       

pour annoncer,        

dire,        

seulement dire,       

ma mort prochaine et irrémédiable, …..        

 
 

   

 

  

  

 

Voyage sur place, classe de Terminale

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 – A vous de lire

 jeudi 27 mai de 11h à 12h30, les élèves de l’Option ont participé à l’Opération A vous de lire, initiée par le Ministère de la Culture et organisée par les Écritures Croisées autour de La Montagne de l’Âme du Prix Nobel franco-Chinois Gao Xingjian. Une rencontre de l’auteur avec les élèves du Lycée Cézanne a eu lieu dans la Salle Gérard Philippe, et en ouverture de l’échange les élèves de l’Option  ont lu en sa présence des extraits de La Montagne de l’Âme choisis avec leurs intervenants.   

        

Gao Xingjian assite à la lecture de La Montagne de l'Âme, Salle Gérard Philippe

La Provence, 28 mai

 

 

Gao Xingjian et Annie Chiffre, salle Gérard Philippe

 
 

   

 

  

  

 

Lecture par les élèves

        

        

        

        

        

        

        

La Dédicace de Gao Xingjiang

 

 

 

29
Avr

« Je pense donc je suis » Le discours de la méthode de René Descartes en slam

Adaptation et mise en scène : Alain Simon assisté de Gilles Jolly

 Musique : Christophe Paturet – Lumières Syméon Fieulaine

 Avec Alain Simon et Christophe Paturet au piano

dans le cadre de Dis-moi dix mots – semaine de la Francophonie

 Note d’intention : « Descartes a écrit et publié ce Discours en français pour qu’il s’adresse à tous. A l’époque où internet permet à chacun de se perdre avec plaisir dans un labyrinthe d’informations qui s’enchaînent au hasard des clics de souris et des liens, à l’époque du copié-collé, la méthode que propose Descartes est d’une étonnante actualité. Penser par soi-même, et surtout faire du doute l’outil pour évaluer toute chose sont devenus aujourd’hui indispensables.

Slamer Le discours de la méthode m’apparaît être une évidence, et emprunter ce moyen d’expression populaire pour transmettre Le discours de la méthode me semble une démarche fidèle au dessein de Descartes. Je suis heureux de le faire avec le concours de Christophe Paturet qui a écrit la musique de ce spectacle et l’interprète avec moi. » Alain Simon

Note sur la musique : La pensée de Descartes est apparue comme “la musique de J.-S. Bach, telle une rose épanouie dans l’immense plaine neigeuse du silence” (Milan Kundera), dont l’héritage aujourd’hui maintes fois métissé jamais renié habite nos esprits, nos oreilles.
Le Slam s’affranchit, style poétique urbain, des conventions établies. Qui peut dire en quoi… consiste une “musique de slam” ? Celle-ci se montre lyrique, celle-là électronique, cette autre nulle ou non avenue.
Slamer le Discours de la méthode, voilà qui rime à valser les sourdines de la pensée, dissoudre les lames du groove, soupçonner les accords parfaits.  Joli panorama pour un pianiste qui croit. Au doute, en la science, en Bach, en Monk. En somme, Dieu ? Christophe Paturet

Paru dans La Marseillaise : « Une version slamée, vivante et poétique de Descartes …

Une force incroyable. Sur scène ils sont deux, l’un au micro, l’autre au piano. Ils sortent ensemble de l’ombre et s’installent. Et la tension est immédiate. Le spectateur est pris comme dans un tourbillon, de notes et de mots. Les deux compères mènent leur danse de façon autonome. L’un n’accompagne pas l’autre, mais ils coexistent, sur les planches, ensemble. Et leur rencontre, parfois fracassante, la symbiose qui surgit par touches n’en sont que plus fortes. Le parti pris par Alain Simon et Christophe Paturet de bouleverser les codes et la forme établis trouve alors un écho naturel avec le propos cartésien : être à l’écoute de l’autre, le voir, le regarder, tout en étant soi, en ne s’oubliant pas et en forgeant sa propre pensée. On reste subjugué par la rapidité de l’élocution, par la force mais aussi la douceur de la mélodie, par l’actualité du propos. Un spectateur dira même que cette appréhension du texte n’est plus qu’intellectuelle, mais réellement physique. Et quand Alain Simon déclame enfin le fameux « Je pense donc je suis », l’émotion est au rendez-vous, la salle en suspens, le temps s’arrête. Une très belle proposition présentée aux Ateliers. Alors, ce week-end, deux chose à faire absolument, il en va presque du devoir : voter, premièrement. Et courir voir, sentir et appréhender la version slam du Discours de la méthode. » Euria Tabita, 13 mars 2010

La Provence : « Descartes en slam : une méthode (in)ouïe

Le spectacle donne une nouvelle jeunesse au plus connu des textes de philo. Slamer “Le discours de la méthode”, en voilà une drôle d’idée ! Pourtant, à entendre le comédien Alain Simon (…), ce choix sonne comme une évidence. Si on a peut-être lu Descartes, on ne l’aura en tout cas jamais aussi bien entendu. Slamée, la pensée de Descartes a une tout autre saveur. De sa voix grave, le comédien donne au texte une légèreté de poésie. Mais la méthode n’aurait guère fonctionné sans Christophe Paturet. Le pianiste a su trouver dans le discours une musicalité insoupçonnée. Ensemble les deux hommes font revivre le texte, et son auteur aussi. Peu à peu la magie opère, et c’est comme si Descartes était là, devant nous. Le personnage est loin d’être austère. Il se révèle même drôle. (…) Le texte est toujours resté, ce spectacle le fait s’envoler. » Jeanne Ferney, 20 mars 2010

19 mars 2010                                                                                                 Théâtre des Ateliers 19 mars 2010

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“Je pense donc je suis” – Le discours de la méthode de Descartes, en slam et en musique

du 14 au 24 juillet 2010 à 19h20

au Centre Européen de Poésie d’Avignon

4-6, rue Figuière 84000 – Avignon  Réservation : 04.90.82.90.66

Mis en scène et interprété par Alain Simon

Création musicale et interprétation au piano par Christophe Paturet

Descartes a écrit et publié ce Discours en français pour qu’il s’adresse à tous. En empruntant ce moyen d’expression populaire qu’est le slam pour transmettre Le discours de la méthode, Alain Simon pense être fidèle au dessein de l’auteur.

Nous espérons que vous serez sensible à l’originalité de ce projet qui est né de la volonté de confronter ce texte fondateur à une forme contemporaine et poétique, pour mieux en requestionner le sens et pour le réentendre comme une expérience vivante et jubilatoire. Car “Douter ce n’est pas être austère. Descartes s’exalte à penser et atteint la transe en s’attaquant comme un chevalier à tous les préjugés. Il est de l’époque des conquistadors, guerriers ou savants qui tous partaient à la découverte de nouveaux espaces, ceux des continents comme ceux du savoir et de la pensée. Il y a de l’épopée là-dedans.” Alain Simon

Paru dans Avignews le 22/07/10 à 11h46 :

Descartes remis au goût du jour par une approche originale qui souligne un message d’actualité.

LE PITCH : Alain Simon et Christophe Paturet s’attèlent à un défi de taille: reprendre le texte de Descartes sous une nouvelle forme, celle du slam. Leur but est de moderniser cette œuvre pour la rendre plus accessible, notamment aux jeunes générations.
L’AVIS DU FESTIVALIER : C’est une véritable performance verbale et vocale à laquelle se livre Alain Simon, en prononçant le texte à une vitesse fulgurante, ce qui nécessite un énorme travail d’élocution et de mémoire. Plus qu’un accompagnement, la musique est partie intégrante de ce spectacle. Les variations du rythme de la musique de même que celle de la tonalité de la voix du comédien sont un moyen pour mettre en relief certains passages de la pensée de Descartes. Le spectateur peut alors redécouvrir l’éloge du bon sens que fait l’auteur de ce texte ainsi que sa volonté de questionner sans cesse les fondements d’une affirmation afin de progresser dans sa quête de la vérité. L’attitude décrite par Descartes qui est celle de prendre du recul et de savoir demeurer à la fois sceptique et ouvert d’esprit, semble plus que jamais d’actualité avec la sur-information qui caractérise notre société, en particulier avec l’essor de nouveaux médias et de nouvelles technologies. On ne peut qu’inciter chaque individu à aller voir ce spectacle, tant pour la performance théâtrale qui y est réalisée, que pour leçon de citoyenneté qui y est finalement donnée. Jean-Victor Roux
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Reprise au Théâtre des Ateliers

jeudi 2, vendredi 3 décembre 2010 à 21 h

dimanche 5 à 18 h.

Reprise en décembre

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