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Archive de

12
Déc

Séminaire Jean-Marie Broucaret

Comédien, metteur en scène, formateur, directeur artistique du Théâtre des Chimères à Biarritz et du Festival de Théâtre franco ibérique et  latino américain, Jean-Marie Broucaret collabore avec la Théâtre des Ateliers pour les Veilles Théâtrale et intervient pour la formation de “La compagnie

Jean-Marie Broucaret

d’entraînement” par un séminaire de 4 jours depuis 1998. Ce séminaire se conclut par une présentation publique du travail effectué.

 

11
Déc

Promotion 2013-2014 : Théoriciens du théâtre

https://www.theatre-des-ateliers-aix.com/wp-content/uploads/2010/06/th%C3%A9oriciens-copie.jpg

A partir de textes théoriques qui les aident dans leur pratique d’acteur, les élèves comédiens expérimentent en public les applications sur scène de ces découvertes. Ces travaux sont sous la responsabilité des élèves : Doriane Brunet,  Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borràs, Cécile Peyrot, Emmanuelle Schelfout, David Soriano.

 

 

 

 

 

9
Déc

Veille Théâtrale : cent ans de solitude

Veille Théâtrale : Cent ans de solitude

de Gabriel Garcia- Marquez

avec Jean-Marie Broucaret et Alain Simon


Il n’y avait dans le cœur d’un Buendia nul mystère qu’elle ne put pénétrer, dans la mesure où un siècle de cartes et d’expériences lui avait appris que l’histoire n’était qu’un engrenage d’inévitables répétitions, une roue tournante qui aurait continué à faire des tours jusqu’à l’éternité, n’eut été l’usure progressive de son axe.

La lecture de ce texte est bien dans l’esprit des Veilles théâtrales telles que nous les avons voulues : à la fois visite d’une œuvre universelle, (comme on découvre un pays dont on nous a beaucoup parlé et que se mélangent alors sa réputation et la rencontre concrète avec lui.) et champ de la parole limite avec l’excès, la longueur, l’usure, l’exhaustivité, et en définitive la performance partagée des lecteurs et des spectateurs.

Pour préparer cette lecture, qui sera également donnée au Festival de Bayonne, nous sommes allés à San Sébastien en Espagne à l’hôtel des Bahia où pendant trois jours nous avons lu et découpé ce récit qui, comme le dit Albert Bensoussan dans sa préface, est une prophétie qui se révèle progressivement, une parole épico-lyrique, parodique et grandiose, excessive et fleurie, à la fois hyperbolique et simple, charmante et fascinante et parfois terrifiante… Alain Simon

Gabriel Garcia Marquez donne très rarement l’autorisation de représenter sous forme de lecture ce chef d’œuvre de la littérature mondiale. Pourtant, cette année le Théâtre des Chimères de Bayonne et Théâtre des Ateliers ont obtenu l’autorisation exceptionnelle d’en effectuer la lecture intégrale. Elle a eu lieu une première fois – en deux parties – en octobre dernier lors du festival des Translatines de Bayonne et sera donnée ce samedi 7 décembre au Théâtre des Ateliers, à Aix-en-Provence, dans son intégralité.

Cette lecture durera 18 heures avec des interruptions toutes les heures et demie, soit tous les deux chapitres du livres ! Pour les spectateurs qui entreprendront cette aventure avec les deux lecteurs Jean-Marie Broucaret et Alain Simon, c’est une expérience unique, au sens de qui n’a jamais été fait mais aussi dans le sens de mémorable. Les spectateurs pourront se restaurer à chaque pause grâce aux boissons et collations qui seront servies par l’équipe des Ateliers.

Nous sommes heureux de proposer au public cette treizième Veille Théâtrale, rappelons que la lecture de L’Odyssée organisée dans le cadre de Marseille-Provence 2013 – Capitale européenne de la culture par le Théâtre des Ateliers et la Cité du Livre avait, elle, duré plus de 14 heures; Jean-Marie Broucaret et Alain Simon y étaient accompagnés par plus de 110 lecteurs. Cette fois, ils seront seuls pour lire Cent ans de Solitude mais, ils l’espèrent, avec un public complice pour partager cette immersion inédite dans le réalisme magique du chef d’œuvre de Gabriel Garcia Marquez.

Coproduction Théâtre des Ateliers d’Aix et Festival Les Translatines de Bayonne.

– à Bayonne au Théâtre des Chimères dans le cadre du Festival des Translatines  les samedi 5 et 12 octobre

– au Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence samedi 7 décembre à partir de 15h.

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Alain Simon et Jean-Marie Broucaret

 

 

 

 


Cent ans de solitude : fin d’un chapitre

passage de relai


4
Déc

presque Tout l’Univers

Création 2013 : presque Tout l’Univers

de Christian Carrignonadaptation et mise en scène d’Alain Simon

assistant mise en scène Gilles Jolly – dispositif scénique Jacques Brossier, lumières Syméon Fieulaine, régie Nicolas Rochette

avec Christian Carrignon et Alain Simon.

teaser : 82029285

Cette création fait suite à la Veille théâtrale de novembre 2012, lecture de l’intégrale du texte de Christian Carrignon par les deux comédiens.

Les rails venaient mourir sur le tampon du bout du monde. Nous étions la dernière banlieue avant la campagne avant Bonneuil en France. Les mornes plaines betteravières. Même le 149 n’allait pas plus loin. Nous étions au terminus du bus et du train, au bord des terres habitées : rejetés sur les bords du cercle dont le centre était Paris, ligne scintillante devant laquelle je méditais fenêtre ouverte les nuits d’été. Christian Carrignon

J’ai rencontré Christian Carrignon lors d’un stage qu’il animait. Je subodorais déjà que l’utilisation de l’objet dans ce théâtre n’était pas son simple détournement et que son utilisation anthropomorphique n’avait pas pour but de transformer une basket en personnage ! Dans ce stage, je découvrais Christian Carrignon, son univers mais surtout grâce à ce guide, le pays du théâtre d’objets dont je ne connaissais ni la géographie ni la langue. Après le travail avec Alain Raynaud qui donna le spectacle Voyage sur place, je me rappelai un troc entre Christian Carrignon et moi. Je lui avais donné à lire un de mes textes intitulé Le lit et en retour il  m’avait donné son manuscrit Presque tout l’univers. C’était le récit de son enfance dans une  cité proche du Bourget, à Dugny.

La différence d’écriture et la convergence du propos – les deux textes, celui d’Alain et celui de Christian évoquant tous les deux une enfance dans un milieu populaire – me donnèrent envie d’expérimenter le dispositif qui avait été si convainquant avec Alain Reynaud : l’auteur qui dit son texte et l’acteur qui dit le texte de l’autre en se l’appropriant. La pudeur de l’auteur à être lui-même et l’enthousiasme de l’acteur à se prendre pour l’autre donnaient un mélange étonnant, porteur de « distanciation », effet d’étrangeté comme aurait dit Brecht, avec une jubilation communiquée au public (nous l’avons vérifié en jouant Voyage sur place partout, depuis les bistrots de l’Ardèche profonde jusqu’aux Scènes nationales).

Le titre de ce spectacle est inspiré de l’encyclopédie pour la jeunesse Tout l’univers. Séduisante par ses couleurs et ses illustrations, elle rendait le monde à la fois dense et accessible à la connaissance. Dans Presque tout l’univers, nous sommes dans l’inventaire, la liste, on sent l’admiration pour Georges Perec, je la partage ! En même temps, le récit donne l’impression d’une mémoire que l’on pourrait presque qualifier de fictionnelle, tant l’écart entre le monde de l’enfance de l’auteur et le monde d’aujourd’hui semble important. Cette accélération temporelle et le mode d’écriture donnent une vision à la fois étrange et drôle de cette  cité ouvrière… Alain Simon

l'attente du Gros porteur sur le terrain d'aviation

La coupe au bol

30 proverbes, expressions, chansons.....

la Fête de l'Aviation

 

 

 

 

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