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30
Juin

Théâtre en été 2015

Atelier Théâtre en Été autour du Festival d’Avignon

Cet atelier de trois jours dirigé par Alain Simon prolonge les Ateliers publics du mardi qui ont lieu tout au long de l’année pour permettre au public d’accéder à des espaces de pratique théâtrale, de réflexion critique et de connaissance du théâtre contemporain et de ses auteurs. Il propose aux participants un atelier pratique et théorique au Théâtre des Ateliers avant de se rendre en covoiturage à Avignon pour voir les trois spectacles choisis dans la programmation du Festival.

Le principe de cet atelier est de déterminer et d’expérimenter à partir de spectacles vus en commun la place faite au texte sur le plateau, les codes de jeu, les filiations théâtrales, la singularité des artistes, les enjeux esthétiques et la conception du travail de l’acteur mobilisés à l’occasion de ces mises en scène.

Programme

jeudi 9  juillet :

– Atelier pratique et théorique de 16h à 18h30 au Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Pce

– 22h : Le vivier des noms   –  Texte, mise en scène et peintures  de Valère Novarina

Deuxième arche d’un pont lancé en 1986 par Le Drame de la vie, Le Vivier des noms ouvre une nouvelle fois l’entrée perpétuelle sur scène de plus de deux mille noms appelés à cheminer autour d’une Historienne peu fiable pour renverser l’espace, faire rebondir les phrases et les rendre visibles. Cloître des Carmes – durée estimée 2h11

 

Vendredi 10 juillet

– Atelier pratique et théorique de 14h00 à 16h00 au Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Pce

– 18h : No world / FPLL – Indiscipline. Conception, mise en scène et scénographie Winter Family

spectacle en français et en anglais surtitré en anglais et en français

Une traversée des neuf cercles du purgatoire dantesque pour dire avec humour et insolence notre monde de l’après saturation. Un théâtre documentaire original, visuel et sonore, pris en charge par des acteurs – danseurs – performeurs à la manière d’une TED conférence totalement décalée et volontairement embarrassante. Chartreuse de Villeneuve les Avignon –  Durée 1h

 

   – 22h : Le roi Lear     de  William Shakespeare, traduction  et mise en scène Olivier Py

Le Roi Lear, une pièce pour le vingtième siècle ? Pour le démontrer, Olivier Py propose sa propre traduction de l’œuvre de Shakespeare. Dans la Cour d’honneur, les pères humiliés errent et leurs enfants manigancent. De guerres en aveuglements, tous creusent leur propre tombe et courent vers le néant. Cour d’honneur du Palais des Papes – Durée estimée 2h30

 samedi 11 juillet 

Atelier pratique et théorique et bilan du travail de 11h30  à 13h30 au Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence.

Théâtre en été 2015 : retours des participants

Avignon 2015 :  No World et Le roi Lear vus par Alain Nouvel
 
A propos de No World à la Chartreuse
 
L’œuvre ouvre si elle est œuvre. Sinon, elle n’est rien. Elle doit ouvrir à soi-même, permettre à chacun de s’ouvrir à soi-même. Ainsi n’oblige-t-elle à nul chemin. A chacun de se frayer -sans s’effrayer- une voie (la sienne) dans le maquis, la forêt ou la jungle de signes qui est là. No World. Pas de monde. Non-monde. Im-monde. Le sujet de ce spectacle, s’il en a un, c’est bien celui-ci, notre univers du simulacre, l’univers des écrans, des images, des stimuli sonores, visuels, virtuels… Celui des jeux, de Facebook, de Twitter et des chaînes d’info en continu. Et ce monde virtuel est immonde parce qu’il reste opaque à qui le vit. Il se nourrit de cette opacité entretenue des pulsions de chacun, pulsions scopiques, pulsions sexuelles ou appât du gain. Pulsions. Forces innommées, innommables, bruits intestins. Ce monde est vide et pourtant plein de déchets, d’immondices, d’objets, mais vide de vie. Point de belle ligne droite ou courbe vers le Salut, point de voûtes ni de piliers dans ce temple dédié à l’envie… Point de divines perspectives. Rien que du second ou du troisième degré. De la dérision. Couleur de supermarchés et d’ennui…
C’est pourquoi la référence à Dante me semble problématique dans ce spectacle. Dante savait où il allait, lui, ses Damnés participaient à un univers voulu, formé, fixé de toute éternité et tourné vers le Bien, un univers théologique où l’au-delà restait enfermé dans le Ventre de Dieu, dans son sein sacré. Il allait, Dante, il errait certes, guidé par Virgile et la poésie néanmoins, mais cette errance allait devenir voyage initiatique et le conduire au Salut. Ici, errances en caddies internet ne conduisent vers nul salut, nulle santé. Ici, nul ventre fécond, mais au contraire, un abdomen encombré. Du bide. La surabondance des signes ne signifie plus rien de clair ni transcendant, plus rien de nourrissant. Rien n’est plus sûr ni dégagé. Les profusions d’images, de nourritures industrielles nous rendent obèses du corps et de la pensée. Mauvaise graisse. No world, no sense, no future. Immondes. Nous pensons en anglais, ça va vite, c’est formulé rapide, fast food, tout est dérisoire et sucré, pourvu que ça circule en mainstream pressé. Ca s’agite, ça bouge, ça tremble, ça distrait. Nous bouffons, déféquons en anglais. Nous sommes devenus lourds mais il y a des liquidités, nous sommes dans l’excès de non-sens, dans cet excès de non-vie.
Au moins, chez Dante, si certains souffraient mille morts dans l’éternité de leur enfer, d’autres, eux, vivaient la béatitude éternelle dans la contemplation de la Rose. Mais notre monde immonde peut-il même envisager le visage d’une divinité ? La gaîté même est triste ici. Et tout revient au même, à rien.
 
A propos du Roi Lear à la Cour d’honneur.
 
Un très beau spectacle ce Roi Lear, où Olivier Py aurait pu se passer de certains accessoires… Le cerf par exemple. Mais parlons d’abord du début, magistral. Cette ouverture solennelle face au public, ce discours du roi (aux accents gaulliens) proféré en hauteur, devant les gradins et suivi des réponses des deux premières filles et du silence de la troisième sont une grande leçon de théâtre et de mise en scène… Début impressionnant. La suite contient aussi de beaux gestes scéniques. Que l’un des gendres du roi arrive à moto, pourquoi pas. La trajectoire de celle-ci surligne l’ovale vertigineux tracé à l’encre noire sur la scène annonçant l’arène fatale, le tourbillon final qui va tout aspirer. Mais il aurait fallu que cette moto fût d’enfer, ce qu’elle est au début avec une très belle sonorisation à sa première apparition. Ensuite, elle avoue sa médiocrité : une mobylette de petite cylindrée au moteur très petit-bourgeois. Dommage. Mais il fallait bien qu’on puisse entendre le texte, tout de même, et pas seulement la moto… 
Pour aller dans le même sens: quel magnifique moment que celui où l’on dépouille la scène de son estrade de bois et où l’on retrouve dessous l’humus nu de la fatale arène !… Avec, au centre de ce vortex de terre, ce trou où vont disparaître ceux qui meurent (et il y en a beaucoup). A la fois terribles et dérisoires sables mouvants. Hélas, pendant les longues minutes de ce déshabillage de la scène, on n’écoute plus le texte, on voit se métamorphoser l’espace scénique et apparaître le noir d’un sol qui n’a plus rien de civil et sur lequel va couler le sang et où seront entassés des squelettes. Shakespeare était-il encore indispensable à Olivier Py à ce moment-là ? Ce spectacle s’adresse d’abord à ceux qui connaissent tellement le texte de Shakespeare qu’il devient comme une « basse continue », un « ostinato » obligé servant la mise en scène. Mais pourquoi pas ? J’ai aimé le baroque flamboyant de celle-ci. Shakespeare est flamboyant pour sûr et son texte appelle l’excès. En ce sens, Olivier Py lui reste profondément fidèle.
Enfin, ce surtitrage d’une des répliques du texte, accrochée ainsi au mur en grands néons : « TON SILENCE EST UNE MACHINE DE GUERRE » permet au metteur en scène de nous montrer pour quelles urgences il a monté ce spectacle aujourd’hui. Très belle phrase, rattachant Le roi Lear à Phèdre de Racine, voire au mythe de Perceval. Ces deux personnages en effet, comme Cordélia, la fille cadette du Roi, se taisent quand ils auraient dû parler. Serait-ce le drame de notre époque, cela ? Ceux qui parlent, aujourd’hui, n’ont rien à dire sinon des mensonges, et ceux qui auraient une parole vraie à proférer se taisent ou bien ne sont pas entendus. 
Autant Le Prince de Hambourg faisait l’an dernier bibelot d’époque, autant Le roi Lear a été nettoyé jusqu’à l’os de ce qu’était son temps, il parle d’aujourd’hui et pour les hommes d’aujourd’hui. A la bonne heure !

Théâtre en été vu par Florence Bernard-Colombat :
dessin 1 comp

No World

dessin 2 comp

Le Vivier des noms

 

dessin 3 comp.

Le roi Lear

 
30
Juin

Apéro-Opéra 30 mars 2015

Apéro-Opéra « Mots et Musique : le point de vue du metteur en scène »

Discussion ouverte entre le metteur en scène Vincent Huguet, le dramaturge du Festival Alain Perroux, Gilles Jolly qui remplace Alain Simon empêché au dernier moment, et les participants à l’Apéro-Opéra autour du thème : Mots et musique. 

A l’opéra, le metteur en scène est à la fois confronté à un texte écrit (le livret, une pièce de théâtre…) et à un texte musical (la partition). A partir de ce double point de départ, comment construit-il son spectacle sur scène ?

Gilles Jolly, Alain Perroux, Vincent Huguet et Louis Geisler

 

Marie France Medjebeur, qui a assisté à la rencontre, a envoyé ce texte qui résume la soirée :

Festival On                  Apéro Opéra                30 mars 2015

 Avec la participation pour le Festival d’Alain Perroux, dramaturge, metteur en scène et librettiste, Vincent Huguet, metteur en scène, Louis Geisler pour Festival On et de Gilles Jolly pour le Théâtre des Ateliers.

             Mettre en scène une œuvre double,

            L’opéra connaît deux auteurs : le librettiste et le compositeur. L’œuvre, c’est soit le livret puis la musique, soit la musique en premier avec des allers et retours dans le meilleur des cas. La première interrogation pour le metteur en scène sera d’harmoniser les deux :le compositeur peut développer, donner une couleur à un passage quand le librettiste accentue un autre. La vision personnelle du metteur en scène sur l’œuvre donne également sont éclairage.

            Une interprétation aux multiples contraintes,

            L’interprétation au théâtre parait plus libre pour la temporalité et le rythme, mais également pour les déplacements. La musique impose rythme et temporalité, le chant impose une position frontale au chanteur qui doit se faire entendre dans toute la salle. Les déplacements sont limités par les autres chanteurs qui doivent se faire entendre, par le chœur et les décors . Les chanteurs sont soumis pendant toute la représentation aux indications du chef d’orchestre, il leur faut également pouvoir réagir à tout incident. Les acteurs de  théâtre, passé les répétitions, semblent avoir plus de liberté.

            Pour un spectacle nouveau

            La majorité des opéras ont déjà été présentés de nombreuses fois pendant des décennies et pour les plus anciens depuis quatre siècles. On pourrait se demander s’il y  a encore des possibilités d’apporter une nouvelle version aux plus connues.

            Il nous a été présenté deux mises en scène différentes de la scène de la rencontre du début de Traviata montées  à quelques années de différence au Festival. Dans l’une l’héroïne vêtue de blanc, découvre le jeune homme, dans l’autre toute en noir Violetta se remémore la rencontre. La mise en scène  peut aussi tenir compte de la célébrité de l’interprète et de son rapport avec son public.

            Pour un public exigeant.

            Le spectateur attend toujours un spectacle complet : musique et chant, texte, décors, costumes, éclairages. L’opéra garde un peu du sacré du théâtre antique : personnages et chœur, récits légendaires, histoires connues et émouvantes. Si les codes et le vocabulaire ont vieilli, les sous titrages, les traductions doivent s’adapter et au spectateur et à la mise en scène

            L’opéra s’enrichit de toutes ces contraintes, il sait se renouveler et reste un champ de créations contemporaines. C’est un spectacle complet qui suscite une large palette d’émotions et de sentiments.

 

 

25
Juin

Les auteurs associés à “La compagnie d’entraînement” depuis 2000

Pour voir la liste des élèves et des promotions depuis 1999-2000, avec leur auteur associé et les créations, cliquez sur le lien ci-dessous.

auteurs associés aux promotions depuis 1999-2000

 

21
Juin

Dieudonné Niangouna, auteur associé à la promotion 2015-2016

Dieudonné Niangouna

Auteur, comédien et metteur en scène, Dieudonné Niangouna est l’une des figures du renouveau théâtral du continent noir africain. Directeur artistique de la compagnie Les Bruits de la rue, créée en 1997 à Brazzaville avec son frère Criss, il est également le fondateur du festival Mantsina-sur-scène, qui se tient en décembre dans la capitale congolaise. Né en 1976, il a grandi au rythme des guerres qui ont ébranlé son pays tout au long des années 90. Son théâtre naît et vit dans les rues, en dehors des théâtres détruits par la guerre, inventant un nouveau langage provocant, explosif et dévastant, à l’image de la réalité congolaise. Ses pièces Attitude Clando et Les Inepties Volantes ont été créées au Festival d’Avignon en 2007 et 2009 et en 2013 il est le premier artiste africain associé au Festival où il présente Sheda. Invité depuis 2002 neuf fois aux Francophonies en Limousin, il y crée en 2014 Le Kung Fu et M’appelle Mohamed Ali.

Ses textes sont publiés au Cameroun aux éditions Sopecam et Interlignes, en Italie aux éditions Corsare et en Frances aux éditions Ndzé , Carnets-Livres et Les Solitaires Intempestifs qui publient aussi son essai Acteur de l’écriture en 2012.*

 Extrait d’un entretien sur RFI en octobre dernier :

…….. En même temps, vous proclamez : « si vous m’entendez, ça veut dire vous êtes la résistance ».
C’est ça le but ultime du théâtre, quand quelqu’un se déplace pour venir au théâtre, quand il se donne cette noblesse de regarder ce qui se passe. C’est une forme de résistance. C’est résister contre un certain nombre d’apathies, contre un certain nombre de laisser-aller, contre un certain nombre de choses qui n’ont pas plus de subtilités ou de valeurs comme ça. Aujourd’hui, c’est quoi le problème du théâtre ? Parlons-en. On a l’impression que c’est un art qui va disparaître, parce que ce n’est pas tant développé que cela. On dit que c’est un art vieux qui n’a pas évolué, mais la grande force du théâtre, c’est qu’il est humain ! Il est fait par des humains devant des humains, en temps réel ! Il n’y a pas de supercheries. Tu ne peux pas revenir après. Il n’y a pas un endroit où cela se fabrique, puis on le met dans la boîte et c’est fini.
La situation du théâtre, est-elle devenue plus difficile ?
Actuellement, il faut résister pour faire du théâtre. C’est un combat et c’était toujours le cas. D’autant plus dans des temps de vaches maigres, comme celui-ci. Du coup, le fait qu’on le fait, que le public vienne, les acteurs montent sur les plateaux, c’est déjà un grand geste de résistance à tout ce que nous entoure, avec la politique qui coince les artistes. Il y a aussi la question : comment inventer le théâtre, des lieux, des moyens de production, le public. C’est un grand combat, une résistance théâtrale.
Vous menez souvent plusieurs combats à la fois. Ici aux Francophonies en Limousin, vous mettez en scène deux pièces, Le Kung fu et M’appelle Mohamed Ali. Selon vous, il faut toujours « boxer la situation ». Qui est l’ennemi ?
L’ennemi n’est jamais une personne. C’est toujours une facilité, une facilité de penser, de corrompre l’esprit, à commencer à se corrompre. Comme on dit dans le kung-fu : celui qui peut vaincre les autres est fort, mais celui qui sait vaincre lui-même est vraiment puissant. On dit d’une manière très claire que le plus grand adversaire, c’est soi-même.
 

Créations de l’auteur

Théâtre

Bye ! Bye !,

Capitaine 10, éditions Sopecam (Cameroun), 2004

Carré blanc, Editions Interlignes (Cameroun), 2006 (suivi de Pisser n’est pas jouer) ; in Teatro Dieudonné Niangouna éditions Corsare, Italie 2005

Intérieur-Extérieur, version sur la route, in La trace : Volume I , éditions Carnets Livres (présenté en 2003 au festival “Nous n’irons pas à Avignon”)

Dors Antigone, publié aux éditions Nzé, Paris 2007, mis en scène par Véronique Véllard, compagnie Anoppée théâtre – Paris – France

Balle à terre, mis en scène par Gianni Gregory Formet, le théâtre des folles pensées (Roland Fichet) – Saint Brieuc – France

Patati Patatra et des Tralalas in Teatro Dieudonné Niangouna éditions Corsare, Italie 2005 mis en scène par Sophie Lecarpentier, Compagnie Eulali – Rouen – France

J’ai rêvé d’un opéra des quat’sous, mélange de textes de Bertholt Brecht et de Dieudonné Niangouna mis en scène par Eva Doumbia, compagnie la Part du pauvre – Marseille

Attitude Clando, 2008, Les Solitaires intempestifs ; in Teatro Dieudonné Niangouna éditions Corsare, Italie 2005 ; in “Jeunes auteurs en Afrique”) aux éditions CulturesFrance, Paris, 2007 ; in La trace : Volume I , éditions Carnets Livres

La mort vient chercher chaussures, in La trace : Volume I , éditions Carnets Livres, spectacle créé dans le cadre de “Ecritures d’Afrique”, au Théâtre du Vieux Colombier à Paris, 2005.

Affaires Etrangères, inédit, co-écriture avec Eugène Durif.

Un grand Silence prochain , inédit, mis en scène par Jean Paul Delore.

Banc de Touche, éditions Corsare, Italie 2006, présenté au Tarmac (La Villette) à Paris en juillet 2006.

Les Inepties volantes, 2008, Les Solitaires intempestifs, (pièce primée par la commission nationale d’aide à la création du Centre national du Théâtre / avril 2009), création au Festival d’Avignon 2009 suivie d’une tournée en France.

Poiscaille paradis, inédit, 2009

Le Grand Ecart, pièce courte, mise en scène Eva Doumbia, compagnie La part du pauvre, Marseille, 2009

Le Socle des vertiges, Les Solitaires intempestifs, septembre 2011.

My name is…, in “Jeunes auteurs en Afrique”) aux éditions CulturesFrance, Paris, 2007 ; in La trace : Volume I , éditions Carnets Livres

Trace : compilation des textes Intérieur-Extérieur, Attitude Clando, Je vous aime la bête, Sortie Filet, Le Grand écart, Couvre-Gueule, Banc de touche, My Name is…, Je Nique, je nique, je nique, éditions Carnets-Livres, 2007

Souvenir des années de guerre  : compilation des textes L’Age des maîtres impolis, L’Amant de la tempête, La Mort vient chercher chaussure, Carré blanc, Les Murs sont gris, Patati Patatra et des tralalas, Couvre-Gueule, Les Bagarreurs de la première minute, Et le Général a dit je vous emmerde, Les Inepties volantes, publié aux éditions Carnets livres, 2009

Sac au dos, inédit, 2012

Un Rêve au-delà, in Songe, éditions Carnets Livres, 2013 ; création au Festival d’Avignon 2013, mise en scène par DeLaVallet Bidiefono

Sheda, in Songe, éditions Carnets Livres, 2013

M’appelle Mohamed Ali, 2012, in Songe, éditions Carnets Livres, 2013, Les Solitaires intempestifs, avril 2014.

Le Kung Fu, 2014.

Essai
Acteur de l’écriture, Les Solitaires intempestifs, 2013

Adaptation

Le Cœur des enfants léopards, de Dieudonné et Criss Niangouna, adaptation d’après Le Cœur des enfants léopards de Wilfried N’Sondé

Mises en scène

Mon beau Capitaine, de Simone Schwartz-Bart
Big ! Boom ! Bah !, d’après Nouvelle Terre, de Wéré Wéré Liking
Les Larmes des cercueils, de Abdon Fortuné Khoumba
Dans la Solitude des Champs de Coton, de Bernard Marie Koltès (23es Francophonies en Limousin – 2006)
Attitude Clando, texte et mise en scène de Dieudonné Niangouna, texte écrit en résidence à la Maison des auteurs de Limoges, créé au Festival d’Avignon 2007, repris Francophonies en Limousin.
Le Socle des vertiges création aux 28es Francophonies en Limousin, septembre 2011.
Sheda, texte et mise en scène de Dieudonné Niangouna, création au Festival d’Avignon, 2013.
Le Kung Fu, 2014, texte, mise en scène et jeu Dieudonné Niangouna (création à Limoges, tournée en France, Allemagne et Suisse en 2014-2015)

A propos de Dieudonné Niangouna

Portraits latents, conception et photos de Nabil Boutros, sélection de textes de Koffi Kwahulé, Dieudonné Niangouna, Marcel Zang et Koulsy Lamko, AFAA/CulturesFrances, 2006.

Le Théâtre de Dieudonné Niangouna. Corps en scène et en parole par Amélie Thérésine, Acoria éditions, 2013

Comédien

La Malaventure, de Kossi Efoui, dans la mise en scène de Célestin Causé

Le Révizor, de Nicolas Gogol dans la mise en scène de Bernard Sallé

Le Premier, de Israël Horowitz dans la mise en scène de Felhyt Kimbirima

La Fable du cloître des cimetières, de Caya Makhélé dans la mise en scène de Jean-Louis Ouakabaka

L’Europe inculpée, de Letembet Ambily dans la mise en scène de Arthur Vé Batouméni

Mélodie 6, textes de Natacha de Pantchara, Sony Labou Tansi, Eugène Durif et Jean-Yves Picq dans la mise en scène de Jean-Paul Delore

Intérieur-Extérieur, version sur la route, texte et mise en scène de Dieudonné Niangouna

Affaires étrangères, textes de Eugène Durif, Jean-Paul Delore, Dieudonné Niangouna dans la mise en scène de Jean Paul Delore.

Un grand Silence prochain, textes de Sony Labou Tansi et Dieudonné Niangouna dans la mise en scène de Jean Paul Delore.

La Dernière interview, dialogue imaginaire entre Dieudonné Niangouna et Jean Genet, conçu et mis en scène par Catherine Boskowitz, Cie abc, 2010.

Vidéos

Entretien avec Marie-Agnès Sevestre, réalisé par en juillet 2011 par Theatrevidéo.net, en partenariat avec les Francophonies en Limousin.

Dieudonné Niangouna et Les Francophonies en Limousin

2002 19es Francophonies en Limousin :
Carré blanc,, texte et mise en scène Dieudonné Niangouna, par Dieudonné et Criss Niangouna, compagnie les Bruits de la rue.

2006 – 23es Francophonies en Limousin : Dans la Solitude des Champs de Coton, de Bernard Marie Koltès, mise en scène de Dieudonné Niangouna.

2007,
mars-avril : résidence à la Maison des auteurs pour l’écriture de la pièce Attitude Clando (création au festival d’Avignon).
24es Francophonies en Limousin : Attitude Clando, écriture, mise en scène et interprétation Dieudonné Niangouna, compagnie Les Bruits de la Rue.

2008, Le Bar des auteurs, 25es Francophonies en Limousin : Les Inepties volantes, lecture par Dieudonné Niangouna accompagné de Pascal Contet.

2010, 27es Francophonies en Limousin :
Les Inepties volantes, mise en scène et interprétation Dieudonné Niangouna, création musicale et interprétation Pascal Contet.
Le Socle des vertiges, lecture par Dieudonné Niangouna (Le Bar des auteurs).

2011, 28es Francophonies en Limousin :
Le Socle des vertiges, création, mise en scène par Dieudonné Niangouna, Cie Les bruits de la rue.
La dernière interview, dialogue imaginaire entre Dieudonné Niangouna et Jean Genet, de Dieudonné Niangouna, mise en scène Catherine Boskowitz, Compagnie abc.
Jean Genet ou Le monde en diagonale lecture par Dieudonné Niangouna, dirigé par Catherine Boskowitz, (Le Bar des auteurs).

2012 – 29es Francophonies en Limousin : My name is… texte de Dieudonné Niangouna. Mise en scène, scénographie et jeu Harvey Massamba.

2014, 31es Francophonies en Limousin :
> création de : Le Kung Fu, texte, mise en scène et jeu Dieudonné Niangouna.

> M’appelle Mohamed Ali, texte Dieudonné Niangouna, mise en scène et scénographie Jean Hamado Tiemtoré, jeu Etienne Minoungou.

> Dieudonné Niangouna participe à la rencontre Mantsina sur scène, 10 ans de résistance théâtrale !

 

La Compagnie Les Bruits de la rue

En 1997, réfugiés à Pointe-Noire, pendant que la bêtise humaine brûle leur pays, deux frères de sang, de nom et de scène, Dieudonné et Criss Niangouna inventent une pratique de jeu théâtral, une forme de résistance, qu’ils baptisent « le big !boum !bâh ! ». Son principe : construire un jeu qui commence, mine de rien, au détour des trois coups du théâtre et finit par prendre de l’ampleur, accentue son rythme jusqu’à l’explosion. Ensuite vient le silence brutal. Un blanc. Une minute hors théâtre, hors-jeu, mais jeu contre jeu quand même. Puis le principe recommence à zéro. La scène qui suit n’a rien en commun avec la scène précédente pour aboutir à une perpétuelle recréation du jeu dans un même espace.
Le « big !boum !bâh ! » a donné naissance à la compagnie Les Bruits de la Rue qui fait ses débuts sur scène avec la pièce Carré Blanc, présentée, entre autres, au Festival des Francophonies en Limousin en 2002.
S’ensuit une collaboration artistique avec la compagnie Eulalie de Rouen dirigée par Sophie Lecarpentier qui donne naissance à la co-production Patati Patatra et des Tralalas de Dieudonné Niangouna mise en scène de Sophie Lecarpentier, créée à Brazzaville, Paris et Kinshasa. La pièce est jouée 36 fois : 2 fois dans les deux Congo, et 34 fois en France.
En 2003, Les Bruits de la Rue crée Intérieur-Extérieur (version sur la route), texte et mise en scène de Dieudonné Niangouna à Vitry sur Seine.
En 2004 la compagnie est invitée à la troisième édition des résidences d’écriture et de création « Récratrales » à Ouagadougou (Burkina Faso) pour créer un spectacle. De là est né le texte de Banc de Touche écrit par Dieudonné Niangouna, et une première expérience de mise en scène par Emmanuel Letourneux. En fin Juillet 2005, la compagnie décide de recréer
Banc de Touche à Brazzaville dans la mise en scène de l’auteur.
De 2004 à 2007, la compagnie va mettre en place un projet de chantiers d’expérimentation théâtrale sur la pièce Dans la solitude de champ de coton de Bernard Marie Koltes, mis en
scène par Dieudonné Niangouna. Ce projet qui part en tournée en septembre 2006 au Festival des Francophonies à Limoges jusqu’en en mars 2007 à Bologne en Italie, en passant par les Centres Culturels Français de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique Australe, et de l’Océan Indien.
En 2006, la compagnie présente Banc de Touche au Tarmac de la Villette pendant tout le mois de Juillet.
En 2007 à l’invitation du directeur du Festival d’Avignon, Vincent Baudriller, Dieudonné Niangouna et Les Bruits de la Rue créent Attitude Clando. Cette création est jouée près d’une soixantaine de fois en Afrique, en Europe et en Amérique Latine.
Pour la seconde fois la compagnie Les Bruits de la Rue est présente au Festival d’Avignon en 2009 avec Les Inepties Volantes, un texte et une mise en scène de Dieudonné Niangouna avec la collaboration artistique de l’accordéoniste Pascal Contet.
La compagnie est partenaire du projet Les Carnets Sud / Nord, dirigé par le metteur en scène Jean Paul Delore et est membre fondateur Festival International de Théâtre Mantsina sur Scène à Brazzaville.

article d’après theatrecomtemporain.net et www.lesfrancophonies