Aller au contenu

Articles de la catégorie ‘Premier trimestre 2010-2011’

5
Jan

Premier trimestre 2010-2011

Nous serons très heureux de vous accueillir au Théâtre des Ateliers à l’occasion de la huitième Veille Théâtrale  au cours de laquelle Alice Chenu, Romain Girard, Maxime Potard et Alain Simon liront à une ou plusieurs voix l’intégralité du texte d’Antonin Artaud Le théâtre et son double le vendredi 5 novembre à partir de 19 heures. Les portes du Théâtre resteront ouvertes pour permettre à chacun de rejoindre la veille et d’y rester selon ses possibilités et des pauses seront aménagées pour se restaurer et se désaltérer.

Les comédiens en répétition le 1er novembre

Après l’intégrale du Théâtre des Paroles de Novarina au printemps 2005,  celles de En crabe de Gunther Grass lors de la Fête du Livre de 2005, du Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard en 2006 et de Climat de Peur de Wolé Soyinka dans le cadre de la Fête du Livre 2007, Le livre de l’intranquillité de Pessoa en 2008,  les Écrits de Picasso et Voyage sur place d’Alain Reynaud en 2009,  le Théâtre des Ateliers présente avec Le théâtre et son double sa huitième veille théâtrale.

Antonin Artaud est né à Marseille en 1896. L’appel qu’il avait lancé à un changement radical de l’exercice même du théâtre allait soulever des échos de plus en plus profonds à travers le monde. Rarement dramaturge a à ce point influencé le théâtre d’aujourd’hui sans proportion avec ce qu’il a pu mettre en pratique de son théâtre durant sa vie – il est mort en 1948. Dans Le théâtre et son double, Antonin Artaud écrit que la représentation doit redevenir un acte unique et dangereux, comédiens et spectateurs ne peuvent à aucun prix en  ressortir intacts… Il met le metteur en scène au centre de la création théâtrale, décrétant que celui-ci est le véritable auteur. Si l’acteur reste au centre parce que  tout passe par lui, « un athlète du cœur » dit-il, il est l’instrument de l’artiste metteur en scène. Quant au texte, Artaud le considère comme une réalité distincte qui s’impose à la manière d’une donnée physique sans mériter de respect particulier : en finir avec les chefs-d’œuvre… Alain Simon

Message d’un spectateur :

À : theatre des ateliers <theatredesateliers@yahoo.fr> Envoyé le : Sam 6 novembre 2010, 20h 13min 43s
Objet : Re : Veille Théâtrale aux Ateliers

Merci encore à vous tous pour cette veille passionnante : cette expérience réussie restera longtemps, je pense, dans la mémoire des participants, acteurs, techniciens, public… Paradoxe  avec la position d’Antonin Artaud, sceptique sur le rapport texte/théâtre : vous avez transmis avec rage, passion, tendresse…, ce texte, plus que vous ne l’avez lu, répondant ainsi au désir de cet immortel exalté !

En espérant pouvoir partager avec vous de futures expériences théâtrales, veuillez accepter, vous tous, ma sincère admiration. Zabriskii

_____________

Reprise des Ateliers Publics

Tous les mardis hors vacances scolaires, de 18h30 précises à 20 h. L’atelier est gratuit pour les adhérents. En octobre et novembre, il est recommandé à ceux qui n’ont pas encore de carte d’adhésion d’arriver un quart d’heure à l’avance.

Ces ateliers gratuits de sensibilisation du public permettent aux participants de «toucher» au théâtre par de courts exercices, démonstrations et commentaires, de développer leur acuité en prenant conscience des règles du théâtre qu’ils deviennent ainsi plus à même d’apprécier et de pratiquer. Certains ateliers sont consacrés à l’oeuvre d’un auteur en rapport avec les propositions de création et de programmation du Théâtre des Ateliers, et en partenariat avec le Centre National des Écritures du Spectacle.

Premier atelier  mardi 5 octobre à 18h30. Carte d’adhésion 35 € pour l’année.

___________________________________________________________________________________

Lecture Plus Jeune Public

– Mercredi 20, mardi 26, mercredi 27,   jeudi 28 octobre,

mercredi 3, 10, 17, 24 novembre,

mercredi 1er décembre à 15 h.

Le jardin de jouvence – conte de Russie

Il est dit que dans une contrée lointaine de Russie existe un verger

La cabane de Babayaga

dont les pommiers procurent une éternelle jeunesse et dont l’eau de la fontaine guérit les plaies et soigne les esprits malades. Ce verger est l’objet de nombreuses convoitises mais il appartient à Marie les Yeux Bleus. Cette femme terrible défend farouchement son jardin et celui qui veut y entrer doit posséder courage et intelligence s’il ne veut pas voir sa tête tranchée d’un coup d’épée…

Chaque séance est suivie d’une rencontre avec les comédiens qui permet aux enfants de poser des questions sur la mise en scène et sur les décors, d’échanger leurs impressions, d’essayer les accessoires et de s’emparer du plateau.  Ce moment de convivialité très apprécié des enfants se termine par un goûter.

Direction artistique Alain Simon, avec Raphaëlle Bouvier, Jacques Brossier, Alice Chenu, Romain Girard et Maxime Potard.

Dans le cadre de Mômaix et de l’Année de la Russie

Fédor sur son cheval part à la conquète de la pomme qui rajeunit et de la fontaine de jouvence.
Les enfants sur le plateau : Ivan lance le mot magique qui endort les gardiens du jardin de jouvence
la colère de Marie les Yeux Bleus quand elle apprend qu’on est venu lui dérober une pomme !

Tarif unique 6 €, goûter compris pour les enfants. Réservations très vivement recommandées

__________________________________________________________________________________________

– Paris, Centre Culturel Calouste Gulbenkian,

mardi 23 novembre 10

51,  avenue de Iéna – Paris 16e

Le Livre de l’intranquillité

de Fernando Pessoa

Lecture à deux voix par Jean-Marie Broucaret et Alain Simon

Salon du Centre Calouste Gulbenkian
Le Livre de l’intranquillité déplace notre regard. La recherche sans concession de la vérité dont il témoigne, la lucidité érigée en art de vivre, nous font réaliser que comprendre est joyeuxAprès en avoir proposé deux Veilles théâtrales à Aix-en-Provence et au Festival des Translatines de Bayonne, les deux comédiens nous invitent à plonger dans l’univers singulier de cette œuvre de Pessoa reconnue  aujourd’hui comme l’un des chefs d’œuvre de la littérature universelle…
Alain Simon lit Le Livre de l’intranquillité

“…La performance des deux lecteurs sied à la forme comme au fond du texte, elle en épouse la linéarité, rend le désarroi automnal de Pessoa devant la banalité des jours. Rien de monotone, pourtant. Il est question de langueur, d’affliction mais aussi d’une ironie mordante. Jean-Marie Broucaret et Alain Simon font vivre ce texte ardu, par la voix, ils en dévoilent l’humour, la grande acidité.” Pierre Penin, Sud-Ouest, 19 /10 /2009

Jean-Marie Broucaret

Comédien et metteur en scène, Jean-Marie Broucaret est directeur artistique du Théâtre des Chimères de Biarritz  et du Festival des Translatines de Bayonne. Il travaille régulièrement avec Alain Simon pour des lectures et des Veilles Théâtrales. Après la lecture marathon Vers une intégrale de Don Quichotte à la Cité du Livre d’Aix-en-Provence reprise à Bayonne, Jean-Marie Broucaret a participé à trois Veilles Théâtrales aux Ateliers : Le Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard en 2006, Le Livre de l’Intranquilité de Pessoa en 2008, lecture de 8 heures reprise à Bayonne en 2009 et Les Ecrits de Picasso en 2009.

Depuis 1998, il intervient dans la formation de La compagnie d’entraînement par un séminaire de 4 jours.

__________________________________________________________________________________________

– Samedi 27 novembre à 19 h : rencontre publique de fin de séminaire avec Jean-Marie Broucaret

___________________________________________________________________

– jeudi 2, vendredi 3 décembre à 21 h, dimanche 5 à 18 h

Reprise de “Je pense donc je suis”, Le discours de la méthode

de René Descartes en slam

________

_____________________________________________________________________________

Après le succès des représentations du Discours de la méthode au Centre Européen de Poésie à Avignon en juillet dernier, nous proposons au public de voir ou revoir ce spectacle au Théâtre des Ateliers cette saison.  Slamer Le discours de la méthode m’apparaît être une évidence : Descartes n’a-t-il pas écrit en français, et non en latin comme il était d’usage à l’époque, pour s’adresser à tous ? Et emprunter ce moyen d’expression populaire pour transmettre Le discours de la méthode me semble une démarche fidèle à son dessein. Douter, ce n’est pas être grave et austère. Descartes jubile de penser, s’exalte à comprendre, et atteint la transe en s’attaquant comme un chevalier à tous les préjugés. Il est de l’époque des conquistadors, guerriers ou savants, qui tous partaient à la découverte de nouveaux espaces, ceux des continents comme ceux du savoir et de la pensée. Il y a de l’épopée là-dedans. Alain Simon

Descartes 3 décembre

___
Courrier d’Aix 10 décembre 2010

____________________________________________

– Jeudi 16 décembre à 19 h

“La compagnie d’entraînement” présente ses travaux de recherche sur les théoriciens du théâtre.

Les présentations de travaux sont sous la responsabilité des élèves de « La compagnie d’entraînement ». cette première soirée est consacrée aux théoriciens du théâtre : les élèves choisissent des textes théoriques qui les aident dans leur pratique d’acteur ; ils expérimentent en public les applications sur scène de ces découvertes.