création 2012 de “La compagnie d’entraînement”
Création 2012 de “La compagnie d’entraînement”
Un jour, il y a longtemps, j’ai vu une photo. Un enfant d’Afrique sur un lit d’hôpital. On lui avait coupé les mains et les jambes à coups de machette. Sur la photo le gosse souriait.
Il prouvait quoi ce sourire ?
Il y a un foutu con de vous deux qui est capable de me le dire ?
L’œuvre de Jean-Pierre Siméon, auteur associé à leur promotion, a accompagné les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » toute l’année : travail sur les monologues, mise en scène de Cabaret macabre à la fin d’un séminaire sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert, travaux de recherche sur les textes de l’auteur en sa présence début avril.
C’est après avoir travaillé en séminaire pendant trois jours avec Jean-Pierre Siméon que les élèves comédiens ont choisi de monter D’entre les morts dans son intégralité sous la direction d’Alain Simon. Cette série de huit représentations leur permet de maîtriser tous les aspects de la mise en scène et de mesurer comment un spectacle évolue au cours des représentations.
Cette création arrive en conclusion d’une année de travail intensif, ponctuée d’échanges, de présentations de travaux, de rencontres avec des auteurs, des comédiens, des metteurs en scène, des chorégraphes, en partenariat avec la Chartreuse de Villeneuve, les ATP, le Ballet Preljocaj et le Festival d’Art Lyrique.
Créée en 1995, « La compagnie d’entraînement » du Théâtre des Ateliers, formation professionnelle gratuite au métier de comédien en compagnie, a pour particularité de proposer un travail « en compagnie » qui mise sur le collectif d’acteur, et d’associer un auteur contemporain à chaque promotion, permettant aux élèves d’aborder au cours de leur année de formation l’ensemble d’une œuvre théâtrale. Alain Simon en assure la direction artistique et pédagogique.
Poète, romancier, dramaturge, directeur artistique du Printemps des Poètes, Jean-Pierre Siméon est l’auteur associé à la promotion 2011-2012. Son œuvre poétique éditée aux Editions du Chêne a obtenu de nombreux prix, dont en 2005 le Prix Max Jacob. Son œuvre dramatique paraît aux Solitaires Intempestifs, depuis D’entre les Morts et Stabat Mater furiosa en 2000 jusqu’à Electre (variation à partir de Sophocle), et La mort n’est que la mort si l’amour lui survit : histoire d’Orphée en 2011. Il est aussi l’auteur d’un essai, Quel théâtre pour aujourd’hui ? A la demande de Christian Schiaretti il devient poète associé à la Comédie de Reims puis au TNP de Villeurbanne. Enseignant à l’Ensatt de Lyon, il y intervient dans le cadre des Écritures dramatiques.
Au Théâtre des Ateliers, « La compagnie d’entraînement » a présenté D’entre les morts de Jean Pierre Siméon
Le 15 juin dernier, « La compagnie d’entraînement » du Théâtre des Ateliers donnait sous la direction artistique d’Alain Simon la 7ième représentation sur 8 de D’entre les morts de Jean-Pierre Siméon ; L’auteur, associé à la promotion, assistait à la séance. Les élèves comédiens avaient choisi après un séminaire avec lui d’interpréter cette pièce qui parle de résistants épris de liberté et d’amour de la vie – d’amour !- face à des miliciens épris d’ordre et « d’idées simples » qui les torturent et les achèvent. Un personnage, La Cloche, qui se veut ni d’un bord ni de l’autre, finira lui aussi par choisir son camp en étranglant le chef des miliciens, son ami d’enfance… Tous ou presque se rejoignent, réconciliés, dans la mort, convoquant les vivants dans leurs rêves (très beau dialogue de Luc, le premier mort, et de Thérèse dont le sourire hantera comme une énigme les survivants tout au long de la pièce), intervenant dans leur histoire, ou faisant au cours d’une scène de music-hall l’inventaire de ce qui les faisaient vivre sur la terre….
Les comédiens ont parfaitement su faire passer ce texte superbe au cours d’une séance d’une heure quarante que l’on ne vit pas passer. Une impressionnante et très courte cascade de comédiens frappés à coup de pieds et projetés au sol, installe une fois pour toute dès la première scène la violence de la pièce… De courtes vidéos, (Oh, le champ de coquelicots dans lequel tombe le torse nu de Luc !), magnifient ou explicitent le texte. Il y eut des moments d’intense émotion, comme lorsque le trio Sarah, Thérèse, Guillaume entonne sur des vers de Dante une déploration sur la mort de Luc, bientôt rejoint par les autres comédiens sur scène et en coulisse, ou le chant de Lorenzo, qui apaise et qui calme la douleur ; La colère de Robert qui lui « veut entendre le silence de ceux qui se taisent » ; La danse de Thérèse quand lui parle en rêve Luc, celle de Simone au sortir de l’interrogatoire, où l’on comprend qu’elle a été violée à la manière dont elle cherche à arracher de son corps la trace des mains de ses bourreaux, et son dialogue avec Lorenzo qui installe aussi une fois pour toute l’espoir que l’amour est plus fort que la haine et que la mort. Mais l’humour n’est jamais absent et l’on sourit souvent aussi, comme lorsque La Cloche explique « la somme d’efforts, de ruses, de manigances qu’il faut pour survivre un jour entier, vous ne pouvez pas imaginer !», ou lorsque Lorenzo invente pour Robert mourant une longue vie de marchand de journaux, ou encore lors du bœuf entre les morts…
Les comédiens ont conçu le dispositif scénique, réalisé les vidéos, composé les musiques. Tous étaient tous excellents dans leurs rôles : Marion Alvarez était un résistant torturé et La Cloche ; Romain Boccheciampe, Lorenzo, incarnation de l’espérance ; Jason Chevrier tour à tour bourreau aviné et brutal et jeune résistant, clarinette ; Louise Desmullier, Greg, le chef des miliciens à la violence contenue, froide et ironique ; Daniel Garcia-Hederich, Guillaume, engagé dans la résistance parce qu’il « déteste les idées simples » ; Emmanuelle Durand, Simone, violon ; Charlotte Garet, Thérèse ; Cécile Rattet, mère aveugle de Luc, Nicolas Rochette, Luc, darbouka ; MicKael Zemmit, aubergiste dans la coulisse et Robert, guitare.
A l’issue de la représentation, Jean-Pierre Siméon disait son plaisir d’avoir pu être présent et combien il avait apprécié de voir sa pièce ainsi interprétée, constatant que cette belle réalisation était le fruit d’un énorme et exigeant travail sur la langue pour en rendre la poésie fluide, mais aussi le fruit de la qualité des liens qui unissaient toute l’équipe. Il soulignait enfin la qualité du silence dans la salle, gage que le public avait complètement adhéré à la représentation. Il souhaitait enfin aux jeunes comédiens de progresser toujours avec bonheur dans la voie qu’ils avaient choisie et qui s’ouvrait désormais devant eux.
M-G Daussy
Direction pédagogique et artistique, Alain Simon – Lumière, Siméon Fieulaine – Assistante stagiaire, Anaïs Fabregas.
Séminaire sur le Clown, dirigé par Alain Reynaud
Alain Reynaud, qui intervient pour “La compagnie d’entraînement” depuis 2006, dirige un séminaire sur le clown du mardi 8 mai au vendredi 11. A 18h30 vendredi les élèves présenteront sous sa direction au public le résultat de leur travail.
Clown cofondateur de la compagnie des Nouveaux Nez avec laquelle il donne de très nombreux spectacles, Alain Reynaud est directeur artistique de La Cascade – Maison des Arts du Clown et du Cirque à Bourg-Saint-Andéol, et depuis 2009, du Nouveau Festival d’Alba la Romaine (07). Clown Musicien dans Le Jazz fait son cirque, il est comédien dans les créations du Théâtre des Ateliers Paysage sous surveillance de Heiner Müller en mars 2008, et Voyage sur place dont il est l’auteur en 2011.
L’épée de la Walkyrie
Loin de son village et de sa famille, Noémia se fait enrôler dans l’armée des farouches guerrières Walkyries. Le jour où celles-ci s’apprêtent à piller le village d’où elle vient, elle préfère les trahir pour sauver son fils d’une mort certaine. Pour cette trahison, elle sera condamnée par la reine des Walkyries, mais l’histoire ne s’arrête pas là…
Présentation de photos
Jeudi 12 avril 2012 à 19 h, les élèves comédiens ont présenté un travail sur la photographie, chacun devait faire dix portraits d’un des élèves de la compagnie, et être lui même photographié par un autre, ces photos pouvant être utilisées pour un book de présentation du futur comédien professionnel. La consigne était d’utiliser le même appareil avec un même objectif, le but était de pouvoir comparer l’univers de chaque acteur à travers la vision de chaque photographe. Caroline Pelletti, photographe qui a participé au chantier de création du Lit d’Alain Simon, a dirigé la présentation des photos au format A4 et commenté les cent clichés disposés sur le plateau du théâtre. Elle a interrogé chacun sur la manière dont il avait appréhendé ce travail, sur les difficultés qu’il avait ou non éprouvées, son plaisir à le faire, et pour le modèle, ses sentiments sur les résultats du travail de son camarade. Insistant sur la grande qualité de ce qu’elle avait vu, elle a souligné le fait qu’elle était due aussi en partie à la connaissance les uns des autres, aux liens, à l’écoute à l’intérieur du groupe et à une pratique intense du théâtre depuis six mois.
Travaux de recherche sur les textes de Jean-Pierre Siméon
La présentation des travaux de recherche de « la compagnie d’entraînement » sur les textes de Jean-Pierre Siméon, l’auteur associé à la promotion 2011-2012 a eu lieu le jeudi 5 avril à 19 h. Jean- Pierre Siméon, présent, à qualifié ce travail de recherche de remarquable, courageux et sincère, posant les vraies questions. Il a ensuite longuement parlé de sa conception de la langue au théâtre, seul lieu dans la cité où l’on peut parler une langue qui ouvre l’imaginaire et le cœur, qui révèle l’humanité dans sa profondeur et sa complexité. Il a travaillé en séminaire avec les élèves les trois jours suivants. C’est après cette rencontre avec l’auteur que les élèves vont choisir la pièce qu’ils monteront en juin dans son intégralité pour huit représentations sous la direction artistique d’Alain Simon.
Poète, romancier, dramaturge, directeur artistique du Printemps des Poètes, Jean-Pierre Siméon a publié aux Solitaires Intempestifs 11 pièces de théâtre (dont en 2011 Electre, variation sur Sophocle, et La mort n’est que la mort si l’amour lui survit : Histoire d’Orphée et en 2009 Philoctecte pour le TNP de Villeurbanne et Laurent Terzieff) ainsi que deux traductions de l’anglais et de l’allemand, et un essai Quel théâtre pour aujourd’hui ? Son œuvre poétique, publiée aux éditions du Cheyne, a remporté de nombreux prix, dont le prix Max Jacob en 2006 pour Lettre à la femme aimée au sujet de la mort.
Présentation des travaux :
1 – Jason Chevrier : Travail sur l’écoute d’un texte en musique.
Que peut apporter la musique à un texte ?
Travail à partir d’un extrait du livre Stabat mater furiosa Avec Charlotte Garet et Emmanuelle Durand.
2 – Marion Alvarez : « Pour moi, la poésie était liée au lyrisme. Le lyrisme me paraissait un peu ridicule.
Je me suis alors demandée comment je pouvais aborder la poésie d’une autre manière ».
Extrait de Sabat mater furiosa.
Avec Marion Alvarez.
3 – Nicolas Rochette : A la recherche du p——s perdu.
Travail sur un extrait de Odyssé, dernier chant – pseudo tragédie.
Avec Cécile Rattet et Jason Chevrier.
4 – Louise Desmullier : « Mais de quoi donc est-ce que je parle quand je parle de poésie ? » Travail d’après Le poète et la pauvreté
Avec Louise Desmullier.
5 – Cécile Rattet : Pour que la langue « fasse spectacle » cherchons au-delà du sens… Extrait du monologue Le testament de Vanda.
Avec Emmanuelle Durand.
6 – Daniel Garcia-Hederich et Mickael Zemmit : Combien faut-il de personnes pour remplir le rôle du chœur.
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7 – Romain Boccheciampe : Doit-on en tant que comédien tenir compte de la mise en scène d’un texte ?
Extrait du monologue Cassandre du Petit ordinaire cabaret macabre. Avec Marion Alvarez.
8 – Charlotte Garet et Emmanuelle Durand : Comment en tant qu’acteur aborder la question du « pathos » ?
Extrait du monologue Qu’est-ce que hein ? des Soliloques.
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Séminaire avec Jean-Pierre Siméon du 6 au 8 avril 2012
Rencontre Travaux sur les plans séquences
Jeudi 15 mars 2012 à 19 heures
Présentation publique des travaux sur les plans séquences
par les élèves de « La compagnie d’entraînement » promotion 2011-2012
Chaque élève a réalisé 5 minutes de film vidéo sans montage. Ces travaux sont aussi un rendez-vous avec le théâtre, parce que les solutions à trouver pour filmer sans recours au montage sont transposables à la scène.
Rencontre avec « La compagnie d’entraînement »
Le 15 mars dernier, les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » présentaient devant une salle pleine leurs plans séquences projetés sur un immense drap tendu du sol au plafond au milieu de la scène. Pour Alain Simon qui dirige cette formation professionnelle en compagnie du Théâtre des Ateliers, ces travaux sont aussi un rendez-vous avec le théâtre, parce que les solutions à trouver pour filmer sans recours au montage sont transposables à la scène. Il avait donné aux élèves trois consignes : utiliser la fonction vidéo d’un même appareil de photos numérique compact haute définition mis à leur disposition par le théâtre, réaliser 5 minutes de film, et le faire sans montage. A l’intérieur de ce cadre, les élèves avaient eu toute liberté pour s’exprimer, et les spectateurs ont apprécié à travers ces dix films de passer d’un univers à un autre, tous d’une grande richesse, qu’ils soient poétique, philosophique, réaliste, drôle, voire carrément loufoque. Ils ont pu apprécier la qualité de réalisateur de chaque élève, mais aussi la disponibilité, l’enthousiasme, la joie de jouer de tous les acteurs. Dans le débat qui a suivi, tous ont dit le plaisir qu’ils avaient eu à participer à cette expérience, et le désir qu’ils ont à la poursuivre dans leur vie professionnelle future. Alain Simon s’est chargé de mettre ces vidéos sur Youtube, où on peut les trouver avec celles des deux promotions précédentes en tapant compagnientrainement . M.-G. D. -Le Courrier d’Aix, 31 mars 2012.
1 – Louise Desmullier « Comment faire un clip », avec Marion Alvarez, Romain Boccheciampe, Jason Chevrier, Emmanuelle Durand, Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet, Cécile Rattet, Nicolas Rochette, Mickael Zemmit, Cyril Jiguet et Alice Campaignolle.
2 – Cécile Rattet « Dany le retour ! », avec Marion Alvarez, Romain Boccheciampe, Jason Chevrier, Emmanuelle Durand, Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet, Mathilde Dissan, Mickael Zemmit et Louise Desmullier.
3 – Marion Alvarez « Sur les joues d’une vieille grand-mère », avec Romain Boccheciampe, Jason Chevrier, Emmanuelle Durand, Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet, Christophe Roux, Florence Debove, Nina Le Gaillard, Mickael Zemmit, Nicolas Rochette et Louise Desmullier.
4 – Nicolas Rochette « Les cowboys ne se cachent pas pour mourir »,
avec Marion Alvarez, Romain Boccheciampe, Jason Chevrier, Emmanuelle Durand, Annabelle Verhaeghe, Gaspard Doussire, Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet, Mickael Zemmit, Louise Desmullier, Nicolas Rochette et Cécile Rattet. Filmé par Alice Faravel.
5 – Mickael Zemmit « Blackmail and co », avec Romain Boccheciampe.
6 – Jason Chevrier « Les possédés », avec Jason Chevrier, Louise Desmullier, Cyril Jiguet, Charlotte Garet et Nicolas Rochette. Filmé par Alice Faravel.
7 – Romain Boccheciampe « Luke ! Luke … ! », avec Jason Chevrier, Daniel Garcia-Hederich, Cécile Rattet, Nicolas Rochette, Mickael Zemmit et avec l’aide de Jean-Marie Cottin.
8 – Charlotte Garet « La salle de bain », avec Marion Alvarez, Romain Boccheciampe, Jason Chevrier, Emmanuelle Durand, Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet, Cécile Rattet, Nicolas Rochette et Mickael Zemmit.
9 – Emmanuelle Durand « La trafiquante », avec Marion Alvarez, Jason Chevrier, Louise Desmullier, Charlotte Garet, Nicolas Rochette et Cécile Rattet.
10 – Daniel Garcia-Hederich « Sans titre – mts ».
Travaux de recherche sur les Écritures scéniques
– jeudi 23 février à 19h : Les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » ont présenté leurs travaux sur les Écritures scéniques : en considérant le plateau comme la toile du peintre ou comme la page blanche de l’écrivain les élèves comédiens proposent des séquences où ils abordent en même temps espace, textes, sons, déplacements, en faisant l’expérience d’être écrivain scénique. Comme pour les autres travaux de recherche, les écritures scéniques sont sous la responsabilité des élèves comédiens.
avec Marion Alvarez, Romain Boccheciampe, Jason Chevrier, Louise Desmullier, Emmanuelle Durand, Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet, Cécile Rattet, Nicolas Rochette et Mickaël Zemmit.
1 – Charlotte Garet : Je suis une erreur de la nature, avec tous les autres élèves comédiens.
2 – Mickael Zemmit : CQFD, avec Marion Alvarez, Louise Desmullier,Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet et Jason Chevrier .
3 – Romain Boccheciampe : Tic-Tac Lullaby, avec tous les autres élèves comédiens.
4 – Louise Desmullier : Suivez le laps de temps blanc, avec Emmanuelle Durand, Daniel Garcia-Hederich, Mickaël Zemmit.
5 – Cécile Rattet : Ephémérides, avec tous les autres élèves comédiens.
6 – Marion Alvarez : Shaking the pumkins avec Emmanuelle Durand, Daniel Garcia-Hederich, Charlotte Garet.
7 – Nicolas Rochette : Ce soir chéri c’est JT, avec tous les élèves comédiens.
8 – Emmanuelle Durand : La trafiquante, avec Marion Alvarez, Jason Chevrier, Louise Desmullier, Cécile Rattet, Nicolas Rochette.
9 – Jason Chevrier : ? , avec Marion Alvarez, Romain Boccheciampe, Emmanuelle Durand, Charlotte Garet, Daniel Garcia-Hederich, Louise Desmullier, Cécile Rattet, Nicolas Rochette, Mickael Zemmit.
10 – Daniel Garcia-Hederich : Fermez les yeux, avec Marion Alvarez, Romain Boccheciampe, Jason Chevrier, Emmanuelle Durand, Charlotte Garet, Louise Desmullier, Cécile Rattet, Nicolas Rochette, Mickael Zemmit.
Présentation publique au Pavillon Noir
VENDREDI 03 FÉVRIER 2012 À 18H
Découvrez le travail de recherche des comédiens en formation de la Compagnie d’entraînement du Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence avec le Ballet Preljocaj.
STUDIO BAGOUET
PAVILLON NOIR
Les Propositions Chorégraphiques du mardi 10 janvier 2012
Depuis plusieurs année grâce à un partenariat avec le Ballet Preljocaj, les élèves comédiens de “La compagnie d’entraînement” suivent au Pavillon Noir un séminaire sur le corps en mouvement. Cette saison, Alain Simon et Guillaume Siard ont eu l’idée de faire travailler les élèves en amont du séminaire pour leur permettre d’approcher sérieusement ce travail avant la rencontre avec le professeur. Guillaume Siard, responsable de la Pédagogie au Ballet Preljocaj, leur a donc envoyé une lettre le 16 novembre 2011 dans laquelle il leur donnait des consignes de travail.
Bonjour à tous,
Je suis Guillaume Siard, ancien danseur du Ballet Preljocaj et aujourd’hui responsable de la pédagogie. Pour préparer notre première rencontre, qui aura lieu le 10 janvier prochain, je souhaite que vous prépariez une composition chorégraphique avec des phases d’improvisation à partir des consignes suivantes :
– Vous travaillerez en 2 groupes de 5 danseurs chacun
– Chaque composition durera 12 minutes, vous pourrez utiliser un chronomètre pour vous en assurer.
– Dans chaque composition, vous ferez apparaître la forme solo, duo, trio, quatuor. Pas de quintette.
Vous vous appuierez sur ce texte de présentation de la pièce de Maguy Marin pour construire votre danse… :
« Salves » transforme la scène en véritable champ de bataille. Éclairées à la lampe torche, des attaques imprévisibles de danseurs apparaissent par intermittence dans l’obscurité du plateau. Un rythme redoublé par les tirs répétés, les explosions sonores, qui donne toute son ampleur à l’irruption du cauchemar. Très cinématographique dans son énergie et son montage nerveux, Salves se lit aussi comme la mise en scène d’un esprit hanté par des images traumatiques. Politique au sens fort, cette pièce tire la sonnette d’alarme d’un monde malade où la rage l’emporte encore sur le désespoir.(Rosita Boisseau)
Vous éviterez les formes narratives et utiliserez les postures, gestes et mouvements pour exprimer vos émotions.
Le choix d’un univers sonore est libre et le silence en fait parti.
Au plaisir de vous rencontrer prochainement, je vous souhaite une belle recherche et des échanges fructueux.
Guillaume SIARD