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Articles de la catégorie ‘Les Ateliers Publics’

25
Oct

L’Atelier Public,

L’Atelier Public

Le but au départ était de proposer un atelier ouvert, dans plusieurs sens du mot :
– s’adressant à des participants d’âge et de conditions sociales différents,

– permettant à des membres néophytes de l’atelier de se sensibiliser au théâtre, et à des professionnels de s’entraîner : Claude Piéplu ne disait-il pas que le métier de comédien avait cette particularité que l’on avait envie de l’apprendre après l’avoir pratiqué.

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Atelier sur la voix : le groupe est divisé en 4 parties qui s’avancent les unes vers les autres en se défiant et s’invectivant sur des rythmes, des sons, des phrases différents, recréant l’ambiance sonore d’une fête de village africain…

À part l’obligation d’être à l’heure à l’atelier, le fait de pouvoir ne pas assister à un ou plusieurs ateliers sans inconvénient (liberté peu utilisée) a permis à certains participants d’oser s’inscrire alors qu’ils n’étaient pas sûrs pour des raisons professionnelles ou familiales de pouvoir être là tout le temps. Le nombre non limité de participants est devenu un mode de fonctionnement, il permet à la fois un entraînement collectif où chacun est en sécurité parmi les autres, nombreux, mais aussi de pouvoir alterner ces deux postures, acteur regardé et spectateur regardant. Le nombre permet aussi de constituer un public suffisamment dense pour expérimenter de façon féconde cet échange entre acteurs et spectateurs. Notre choix de sensibilisation au théâtre contemporain rend cette interaction encore plus justifiée. Le théâtre d’aujourd’hui affirme la plupart du temps le public comme explicitement présent en cassant le quatrième mur !
Chaque atelier à sa thématique proposée : le travail corporel, l’espace scénique et ses tropismes, les entrées sorties en convoquant le texte de Novarina, l’acteur sort pour re-rentrer, la voix comprise  comme énergie et vecteur de plans de signification complexes, l’objet scénique et son rôle depuis qu’il n’est plus accessoire, la projection, en éprouvant cette capacité du spectateur de projeter sur l’acteur des informations venant de la représentation, mais aussi issues de sa propre histoire, de l’actualité…

– Les réponses des participants aux consignes de jeu sont analysées en montrant de façon ludique et humoristique le hiatus entre ce que chacun a l’impression de faire sur le plateau et la perception que l’observateur en a ! Cette connaissance de soi statistique est importante pour les membres de l’atelier, elle permet de pratiquer cette différence entre signifié et signifiant !
L’Atelier public du Théâtre des Ateliers  s’est maintenu au cours des années par l’intérêt pour lui de ceux qui s’y inscrivent peut-être parce qu’il correspond à un besoin de diversification de l’offre artistique ! Aussi parce que pratiquer l’analyse des fonctionnements théâtraux contemporains concourt à rendre plus perspicaces et plus exigeants les spectateurs face aux propositions des créateurs. En tous cas cette perspicacité des spectateurs, exceptionnelle au théâtre – Peter Brook parle d’acuité – développée grâce à cette pratique d’atelier public, en dehors du plaisir de connaisseur qu’elle procure aux participants,  encourage les artistes à faire des propositions singulières !

L’atelier public est une forme vivante et pratique d’école du spectateur !    Alain Simon, 25 octobre 2016

 

9
Fév

Atelier public dirigé par J.-P. Ryngaert le 1er février

Professeur à l’Institut d’études théâtrales de Paris III-Sorbonne Nouvelles, Jean-Pierre Ryngaert est venu diriger un séminaire de 4  jours pour “La compagnie d’entraînement” qu’il a fait travailler sur une mise en scène de la pièce de Jon Fosse, Le nom. Avant la présentation de ces travaux le mardi soir à 21 h, il a dirigé l’Atelier public, proposant aux participants de travailler sur une page tirée du Charme obscur d’un continent de l’auteur allemand Handle klaus. Dans le prolongement du travail sur le non-dit dans l’oeuvre de Jon Fosse, Jean-Pierre Ryngaert  a intéressé les participants à ce qu’un texte qui a l’air très simple, très consensuel peut receler de non-dit et de contradictions, leur demandant d’improviser sur ce court dialogue, en essayant toutes les situations possible, l’accord entre les deux personnages, la suspicion, l’antagonisme violent, l’enquête policière… Que cache la parole ?

Les participants découvrent le texte

18
Mai

Les Ateliers Publics

d’octobre à fin mai, le mardi de 18 h30 à 20 h (hors vacances scolaires)

Ces ateliers de sensibilisation du public permettent aux participants de « toucher » au théâtre par de courts exercices, démonstrations et commentaires, de développer leur acuité et de prendre conscience des règles du théâtre qu’ils deviennent ainsi plus à même d’apprécier et de pratiquer. Certains ateliers sont consacrés à l’œuvre d’un auteur contemporain en rapport avec les propositions de création, de programmation et de formation du Théâtre des Ateliers ou en partenariat avec le Centre National des Ecritures du Spectacle de La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. En 2009-2010, Jean-Marc Lanteri et Mohamed Bari ont rencontré le public, Véronique Pittolo en octobre 2010. Un autre auteur viendra au deuxième ou troisième trimestre 2011.

Ces ateliers sont gratuits pour les adhérents du Théâtre des Ateliers, adhésion 35 € pour la saison

Mardi 12 octobre 2010, l’atelier public a permis la rencontre avec l’auteur Véronique Pittolo, en résidence à la Chartreuse de Villeneuve lès Avignon.

Les élèves comédiens de “La compagnie d’entraînement” ont présenté une mise en scène de  7 minutes de son texte La Révolution dans la poche, puis Alain Simon a fait travailler les participants  sur la lecture de pages de ce texte. La dernière demi-heure était consacrée à un échange entre l’auteur et les participants de l’Atelier.

Lecture de "La révolution dans la poche"

Véronique Pittolo et Framboise (Chartreuse)

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