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30 juin 2014

Cuchulainn et Ferdiad : les frères ennemis

par TechMac

Dans le cadre de Mômaix

à 15 h : mercredi 15, lundi 27, mardi 28, mercredi 29, jeudi 30 octobre

mercredis 12 novembre, 19 et 26 novembre

mercredi 3 décembre

Avec  Jacques Brossier, Alice Chenu, Noëlie Giraud et Gilles Jolly

Cuchulainn et Ferdiad s’aiment comme deux frères, ils ont tout appris ensemble et sont tous deux de grands guerriers. Mais un jour leurs royaumes respectifs entrent en guerre l’un contre l’autre. Refusant tout d’abord le combat, ils sont obligés de s’affronter… Ce conte est une des nombreuses versions de l’un des plus célèbres de la tradition orale celtique. On rapporte qu’en conquérant l’Armorique les romains coupaient la langue aux femmes pour les empêcher de raconter à leurs enfants les exploits des guerriers celtes.

A partir de la lecture d’un conte, les comédiens du Théâtre des Ateliers créent un théâtre d’urgence, provisoire, spontané, fait de carton, de lumière et d’obscurité. Les contes de cette saison proviennent des pays celtes, et permettront  aux enfants de découvrir un autre univers, une autre culture, et en même temps de mesurer le caractère universel des contes. Chaque séance est suivie d’un goûter-rencontre, moment de convivialité pour les enfants qui peuvent échanger leurs impressions avec les comédiens, voir comment sont conçus décors et accessoires, et s’emparer du plateau.

à partir de 4 – 5 ans –

Tarif unique  7 € (goûter compris pour les enfants) réservations  indispensables : 04 42 38 10 45 / theatredesateliers@yahoo.fr

Texte envoyé par Michèle Bonnet, qui a assisté avec son petit fils Matteo à la séance du 29 octobre :

La dernière séance ? Non heureusement ! Il me reste un dernier petit fils ; je viens à Lecture Plus depuis la création – il y a 20 ans. Mes petits enfants sont venus dés l’âge de 3 ans, et je me régale toujours autant ! Ce mercredi 29 octobre, c’est la légende de Cuchulainn – conte celtique. Mattéo a beaucoup aimé « le chevalier, la couronne du roi, les cabrioles, le taureau, les dessins, le jus de fruit et les bonbons ». L’histoire n’est pas simple mais le jeu très expressif captive les enfants – du plus petit au plus grand. Les accessoires et les costumes bricolés nous transportent dans un autre monde, très loin de nous et pourtant si proche par ses problèmes : la guerre, les rivalités, l’orgueil, la jalousie… Les enfants sont sollicités à un moment : ils jouent le retour de guerriers vaincus et blessés qui doivent exciter la colère de Ferdiad contre son ami Cuchulainn et le pousser à lui faire la guerre. Ils doivent pour cela lui lancer des insultes : « sale mioche ! » crie l’un, « cervelle de poisson ! »  invente un autre – c’est plus beau que le texte ! Cette fois la fin est tragique, c’est rare. Mais un enfant crie au mort « allez, relève-toi maintenant ! ». J’aime l’énergie et la créativité des comédiens, leur plaisir de jouer, les patientes explications données aux enfants : comment ils ont fait. Pour ce conte, pas de jeux de lumières, peu de musique, un spectacle assez sobre. Mais le taureau est très présent ! Michèle Bonnet

 

 

 

 

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