Descartes version slam
Je pense donc je suis

© Theatre des Ateliers d’Aix-en-Provence
Qui d’entre nous relit Descartes par pur plaisir? Inconcevable?
Mais quand Alain Simon nous en donne sa version slam, rythmée comme une partition de Bach ou de Jimmy Hendrix, on s’étonne de la musicalité de la langue qui submerge le discours telle une vague déferlante. Inexorable, saoulante. Péremptoire.
Et il faut suivre, s’accrocher, tandis que Christophe Paturet, pianiste de jazz et compositeur, scande les paroles d’accords néo-classiques qui m’évoquent les arabesques de Keith Jarrett.
Et le lendemain nous relisons Descartes à tête reposée, un peu comme se remémorer un voyage.
Jo Dekmine
Le slam met le texte au centre, convoque la poésie, avec virtuosité, dans une langue étudiée presque savante. Pour un peu le slam réinventerait l’alexandrin comme moyen d’expression…
Alain Simon
La pensée de Descartes est apparue comme la musique de J.S. Bach, telle une rose épanouie dans l’immense plaine neigeuse du silence.
Milan Kundera
Texte: René Descartes
Adaptation et mise en scène : Alain Simon
Assistant à la mise en scène : Gilles Jolly
Musique : Christophe Paturet
Lumières : Syméon Fieulaine
Théâtre 140
Avenue Plasky 140
1030 Bruxelles
 Répétition sur la scène du 14, 4 novembre 2014
 répétition, la scène et la salle du 140
 Le 4 nov, dans la loge avant le spectacle
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