Aller au contenu

6 janvier 2012

Reprise du Discours en slam au Théâtre de Lenche à Marseille

par TechMac

Théâtre – Slam

31 janvier au 4 février 2012
Théâtre de Lenche
Mardi, vendredi et samedi à 20h30 | mercredi et jeudi à 19h
Théâtre des Ateliers (Aix-en-Provence)
Texte : René Descartes
Adaptation et mise en scène : Alain Simon
Assistant à la mise en scène : Gilles Jolly
Musique : Christophe Paturet
Lumières : Syméon Fieulaine
Avec : Alain Simon et Christophe Paturet

 

 

Le Discours de la méthode expose l’aventure intellectuelle d’un esprit en quête de vérité. C’est là une quête universelle en laquelle chacun peut se reconnaître. Or, comment faire sentir cette intemporalité et, par voie de conséquence, l’actualité de ce texte dont la langue peut déconcerter un lecteur d’aujourd’hui ? La représentation en slam du Discours apporte une solution originale à ce problème. Elle transmet notamment aux jeunes, en s’adressant à eux dans une langue qui est la leur, une version moderne d’un texte classique. Elle souligne l’humour du philosophe et le rend ainsi plus accessible et plus présent.

Une version slamée, vivante et poétique de Descartes. (…) Une force incroyable.
Sur scène ils sont deux, l’un au micro, l’autre au piano. Ils sortent ensemble de l’ombre et s’installent. Et la tension est immédiate. Le spectateur est pris comme dans un tourbillon, de notes et de mots. Les deux compères mènent leur danse de façon autonome. L’un n’accompagne pas l’autre, mais ils coexistent, sur les planches, ensemble. Et leur rencontre, parfois fracassante, la symbiose qui surgit par touches n’en sont que plus fortes. Le parti pris par Alain Simon et Christophe Paturet de bouleverser les codes et la forme établis trouve alors un écho naturel avec le propos cartésien : être à l’écoute de l’autre, le voir, le regarder, tout en étant soi, en ne s’oubliant pas et en forgeant sa propre pensée. On reste subjugué par la rapidité de l’élocution, par la force mais aussi la douceur de la mélodie, par l’actualité du propos. Un spectateur dira même que cette appréhension du texte n’est plus qu’intellectuelle, mais réellement physique. Et quand Alain Simon déclame enfin le fameux « Je pense donc je suis », l’émotion est au rendez-vous, la salle en suspens, le temps s’arrête.
Euria Tabita, La Marseillaise, 13 mars 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RÉSERVER EN LIGNE

 

 

 

Les commentaires sont clos