séminaire au Pavillon Noir avec Guillaume Siard
Après avoir vu des premiers spectacles de la programmation (Empty moves, Last Meadow) et participé à une rencontre avec les artistes (Miguel Gutierrez et son collectif), les 8 étudiants engagés dans la Compagnie d’entraînement du Théâtre des Ateliers, qui vise à les former à la profession d’interprète, ont vécu un temps fort au Ballet Preljocaj autour de la dernière création d’Angelin Preljocaj, Suivront mille ans de calme. Sous la direction de Guillaume Siard, ils ont ensuite travaillé pendant deux jours et montré leur travail au cours d’une séance publique le jeudi 10 février à 17h30.
Ce qu’en pensent les élèves :
Par où commencer ?
Poursuite de l’approche du corps entreprise au cours de mes formations antérieures ainsi qu’au cours du stage avec J.M Broucaret (verticalité, disponibilité, ouverture)découverte ou (re)découverte du langage corporel induis pas le mouvement et par appréhension d’un volume et d’un espace.
Il semble que ce genre de partenariat doive être poursuivit absolument.
Techniquement, bien que la période d’apprentissage eut été légèrement brève, beaucoup d’apports sur le regard du comédien sur son corps, sur celui de l’autre, sur le contact au corps et ses rendus visuels.
Enrichissant, notamment grâce à la chorégraphie : comment habiter un espace sonore et un volume sans le verbe.
Beaucoup de plaisir concernant l’effort physique, la discipline et la rigueur.
Il y a un pont artistique, et technique entre le théâtre et la danse contemporaine, le traverser est à chaque fois source de jubilation.
Merci pour cette opportunité. Etienne Michel
En tant qu’acteur comment saisir d’où vient un mouvement, réaliser un déplacement juste?
Et surtout lors de la présentation publique de fin de stage: éprouver la difficulté d’être vu en difficulté dans son corps: comment accepter de donner à voir ce que l’on n’arrive pas à faire? De quoi mettre à l’épreuve notre générosité d’acteur en formation !? Anna Fagot
La rencontre avec Guillaume au Pavillon Noir permettait de prendre conscience de son corps, de le mettre en mouvement, il devait aller chercher une posture animale et rentrer en contact avec le groupe sous forme de piqure tel un insecte viendrait piquer.
A la suite de quelques exercices nous avons très vite appris à construire une phrase. Nous avons aussi pu essayer de danser en manipulant un objet, en l’occurrence un bottin.
Le travail avec Guillaume était chouette : apprendre à trouver une stabilité, trouver comment l’on peut créer des mouvements avec très peu de directives. “Sentir”, le contact …La posture pour pouvoir repartir du bon pied sur le bon impact !
Encore Bravo. Déborah Maurin
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