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11 janvier 2016

Le secret des eaux du Loufoulakari – Conte du Congo

par TechMac

C’est le deuxième conte du Congo de la saison, après L’arbre qui parle, donné dans le cadre de Mômaix au premier trimestre.  Ces deux contes sont également présentés à 12 classes des écoles primaires d’Aix-en-Provence, dans le cadre de l’Éducation artistique et culturelle de la Ville d’Aix.

Le secret des eaux du Loufoulakari

 

Le Congo, c’est un fleuve ou un pays ? Peu importe, on y apprend l’essentiel, la réalité est encore plus belle que les contes !

Sur les rives des contes

• 27 janvier 2016⇒10 février 2016, 27 janvier 2016⇒10 février 2016 •

Le Congo, c’est un fleuve ou un pays ? Peu importe, on y apprend l’essentiel, la réalité est encore plus belle que les contes ! - Zibeline
Les spectacles de Lecture plus au Théâtre des Ateliers ne sont plus à présenter. Une lecture, mais mise en scène (Alain Simon), avec les moyens du bord (on doit pouvoir faire la même chose chez soi), inventive, spirituelle, délicieusement déjantée. Chaque année, un nouveau thème, un nouveau pays. La saison 2015-2016 s’attache au Congo, « fleuve ou pays ? ». Le voyage instruit aussi ! L’équipe de nos lecteurs-conteurs-acteurs-bricoleurs-enchanteurs, Maxime Potard, Noëli Giraud et Jacques Brossier, nous entraîne cette fois-ci sur les bords du Loufoulakari, affluent du Congo (le fleuve). Dressons une pauvre cabane, assortie de sa passerelle (qui suscitera de nombreuses interrogations de la part du public), à l’intérieur de laquelle vit un pauvre homme, fui de tous les villageois car il est sans le sou, Babela le Mal Aimé. Il a faim, n’arrive pas à pêcher sa subsistance, et se contente de quelques malheureuses crevettes. La crue du fleuve, long tissu léger animé par le souffle d’un ventilateur, apporte à notre héros un œuf énorme, d’où sort la fille du dieu Dongo. Amour partagé, enfants… et le réveil après le songe. Le bonheur s’évapore, mais l’œuf toujours entier va faire une bonne omelette, et Babela va devenir chasseur d’œufs. Sa nouvelle prospérité lui attire la sympathie des villageois (sic !). Ensuite, comme dans tout conte qui se respecte, le sosie de la jeune déesse, mais sous forme bien humaine, cette fois, viendra partager chant et cabane sur l’eau… « Siya hamba koukwaniere kwendo ! » entonnent nos deux tourtereaux. Le secret des eaux du Loufoulakari garde son mystère… le dieu Dongo a-t-il récompensé notre mal aimé ? L’ingéniosité et la patience viennent à bout de tout ? Le public essentiellement composé d’enfants (moyenne d’âge quatre ans, si l’on exclut les grandes personnes ravies de ‘devoir’ accompagner les plus petits !) est attentif, de bout en bout, se réjouit d’avoir le privilège de venir sur scène pour jouer le rôle des enfants imaginaires de Babela, ou ceux d’un pêcheur dans sa barque, pose des questions, déguste des madeleines au goûter qui suit… Quels merveilleux souvenirs à engranger et qui renaîtront peut-être, lorsque les enfants devenus  grands  savoureront de ces « gâteaux courts et dodus »…
MARYVONNE COLOMBANI
Janvier 2016
Vu le 27 janvier, Théâtre des Ateliers, Aix-en-Provence
© Alain Simon
Mercredis 3 et 10 février à 15h
Théâtre des Ateliers, Aix-en-Provence
04 42 38 10 45

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