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2 octobre 2012

Promotion 2012-2013 Dimitris Dimitriadis

par TechMac

Audition du 25 septembre 2012

Trente deux candidats se sont présentés  le mardi 25 septembre à 10h du matin pour l’audition en vue du recrutement de la promotion 2012-2013 de “La compagnie d’entraînement”. Il a fallu 13 heures au jury, composé de l’équipe artistique du Théâtre des Ateliers et d’anciens élèves des précédentes promotions, pour départager les candidats et finalement désigner les membres de la nouvelle promotion :

La nouvelle promotion Dimitris Dimitriadis

De gauche à droite : Annabelle Hanesse, Camille Allaria, Gilles Spadari, Yann Capron, Margaux Borel, Bruno Mathé, Solène le Poulennec, Jauffrey Galle, Céleste Bobinet, et Titouan Annabi.

Le vendredi 28 septembre, à la fin de la présentation de la saison 2012-2013 du Théâtre des Ateliers, Alain Simon demandait aux élèves comédiens de descendre sur le plateau et de se présenter chacun à leur tour au public appelé à suivre leurs travaux et leur évolution tout au long de la saison.

Présentation de la Compagnie – Solène. 

La compagnie d'entraînement et Alain Simon, 23 octobre2012

 

Dimitris Dimitriadis est l’auteur associé à la promotion 2012-2013

Né à Thessalonique en 1944, Dimitris Dimitriadis a fait des

Dimitris Dimitriadis

études de Théâtre et de cinéma à Bruxelles et à Paris entre 1963 et 1968. Sa première œuvre théâtrale, Le prix de la révolte au marché noir, écrite en français, est montée par Patrice Chéreau en 1968 à Aubervilliers. Dramaturge invité de la saison 2009-2010 de L‘Odéon-Théâtre de L’Europe, il participe à de nombreuses rencontres et lectures, et trois de ses pièces y sont créées : Le vertige des animaux avant l’abattage, Je meurs comme un pays et La ronde du carré. Dimitris Dimitriadis est poète et prosateur, romancier, essayiste, dramaturge ; il est aussi un grand traducteur. Cette diversité des pratiques littéraires témoigne chez lui d’une volonté réfléchie d’ébranler la «finitude» de la littérature, de ne jamais laisser l’écriture s’installer dans son propre confort, pour en faire l’instrument et le terrain d’une quête essentielle, au nom d’un besoin qui mène l’écrivain digne de ce nom «au centre de l’être humain et à la manière de décrypter son secret inaccessible».

(…) Nous sommes de l’étoffe de l’inconnu, de l’inconnaissable, de l’incompréhensible, de l’impensable, de l’imprévu, de l’incontrôlable et de l’irréalisable, et nos vies, pauvres ou riches mais à peine vivables ne parviennent à toucher qu’au seuil de leurs tentatives qui restent inabouties et vaines. Le théâtre, congénère de cette étoffe, constitue la tentative la plus risquée de (se) connaître, de (se) comprendre, de (se) penser et de (se) réaliser en tant qu’existences perdues et mortelles- tentative irremplaçable, toute destinée et toute prête à se donner cette tâche, telle, sortie de la tête de Zeus, Athéna(…) Le Théâtre en Écrit © Les Solitaires Intempestifs

 

 

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