Séminaire Guillaume Siard
Après les propositions chorégraphiques des élèves comédiens montrées devant Guillaume Siard le 15 janvier au Théâtre des Ateliers, les élèves comédiens ont travaillé deux après midi avec lui au Pavillon Noir les 31 janvier et 1er février, et ont présenté le résultat de leur travail au public le vendredi 1er février à 18h30.
Séminaire Jean-Pierre Ryngaert “La ronde du Carré” de Dimitris Dimitriadis
– Mardi 22 à 21h, à l’issue d’un séminaire de quatre jours, les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » présentent de larges extraits de La ronde du carré de Dimitris Dimitriadis mis en scène sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert, professeur émérite d’Etudes théâtrales à l’Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle. Entrée libre.
Jean-Pierre Ryngaert : metteur en scène et professeur à l’Institut d’Etudes théâtrales de l’Université de Paris III – Sorbonne Nouvelle, il est chargé de cours à l’ERAC depuis la saison 201-2012. Il a publié, entre autres ouvrages, Le jeu dramatique, Lire le théâtre contemporain, en 2006, Le personnage théâtral contemporain, décomposition et recomposition et en 2012, Théâtres du XXIème siècle : commencements. (Ces deux livres avec Julie Sermon). Il collabore à la formation de « La compagnie d’entraînement » depuis 1999.
Nous présentons ce soir un montage de scènes d’environ une heure. Dimitris Dimitriadis, sur le mode « de la répétition-variation », lance des personnages qui ont tous la même obsession amoureuse. Pourquoi les gens se quittent-ils, se retrouvent-ils, ambitionnent-ils de partager le même objet amoureux ? Sur le mode de la comédie noire, c’est une méditation sur la quadrature du cercle, être amoureux et le rester….J-P Ryngaert
Avec : Camille Allaria, Titouan Annabi, Céleste Bobinet, Margaux Borel, Yann Capron, Jauffrey Gallé, Annabelle Hannesse, Solène Le Poulennec, Bruno Mathé, Gilles Spadari.
Propositions Chorégraphiques
Le mardi 15 janvier à 21h, les élèves comédiens devaient faire à la demande de Guillaume Siard, danseur en charge de la pédagogie au Ballet Preljocaj et sur un schéma imposé le 30 novembre 2012, trois propositions chorégraphiques de 10 minutes chacune. Le choix des musiques et de la lumière leur incombait. Cette commande venait en amont de séances de travail avec Guillaume Siard au Ballet Preljocaj dans la deuxième quinzaine de janvier, avant une rencontre de fin de séminaire le 1er février 2013 à 18h30 au Pavillon Noir.
Présentation des travaux sur les théoriciens du théâtre
Jeudi 13 décembre 2012 à 19 heures :
A partir de textes théoriques qui les aident dans leur pratique d’acteur, les élèves comédiens expérimentent en public les applications sur scène de ces découvertes.
1 – Jauffrey Gallé : La projection
2 – Margaux Borel : Soft focus
3 – Camille Allaria : Georges Balandier « Le désordre. Eloge du mouvement »
4 – Gilles Spadari : Bresson « La désintentionnalisation »
5 – Annabelle Hannesse : Opposition/résistance
6 – Céleste Bobinet : La lettre aux acteurs de Valère Novarina vue par Marie Ballet « Le corps féminin »
7 – Bruno Mathé : Roland Barthes « Mieux vaut un corps convaincu qu’une passion vraie »
8 – Yann Capron : Dictionnaire du théâtre « L’attitude »
9 – Titouan Annabi : Antonin Artaud « Le théâtre de la peste »
10 – Solène Le Poulennec : Le travail de l’acteur chez Pippo Delbono
Présentation de monologues de Dimitris Dimitriadis
Jeudi 15 novembre 2012 à 19 heures
Présentation publique des travaux sur des monologues de Dimitris Dimitriadis par les élèves de « La compagnie d’entraînement » promotion 2012-2013
Les élèves comédiens ont travaillé sur des monologues extraits de pièces de Dimitris Dimitriadis, l’auteur associé à leur promotion. Celui-ci assistera à la présentation des travaux des élèves sur ses textes le jeudi 28 mars avant de diriger un séminaire de 3 jours avec eux. Les élèves choisiront alors la pièce qu’ils présenteront huit fois du 6 au 15 juin.
1 – Céleste Bobinet : Le vertige des animaux avant l’abattage
2 – Bruno Mathé : Homériade
3 – Annabelle Hanesse : Phaéton
4 – Solène le Poulennec : Homériade
5 – Camille Allaria : Je meurs comme un pays
6 – Margaux Borel : Je meurs comme un pays
7 – Jauffrey Gallé : Léthé
8 – Yann Capron : Phaéton
9 – Titouan Annabi : Le théâtre en écrit
10 – Gilles Spadari : Léthé
Né à Thessalonique en 1944, Dimitris Dimitriadis a fait des études de Théâtre et de cinéma à Bruxelles et à Paris entre 1963 et 1968. Sa première œuvre théâtrale, Le prix de la révolte au marché noir, écrite en français, est montée par Patrice Chéreau en 1968 à Aubervilliers. Dramaturge invité de la saison 2009-2010 de L‘Odéon-Théâtre de L’Europe, il participe à de nombreuses rencontres et lectures, et trois de ses pièces y sont créées : Le vertige des animaux avant l’abattage, Je meurs comme un pays et La ronde du carré.
Dimitris Dimitriadis est poète et prosateur, romancier, essayiste, dramaturge ; il est aussi un grand traducteur. Cette diversité des pratiques littéraires témoigne chez lui d’une volonté réfléchie d’ébranler la «finitude» de la littérature, de ne jamais laisser l’écriture s’installer dans son propre confort, pour en faire l’instrument et le terrain d’une quête essentielle, au nom d’un besoin qui mène l’écrivain digne de ce nom «au centre de l’être humain et à la manière de décrypter son secret inaccessible».
Promotion 2012-2013 Dimitris Dimitriadis
Audition du 25 septembre 2012
Trente deux candidats se sont présentés le mardi 25 septembre à 10h du matin pour l’audition en vue du recrutement de la promotion 2012-2013 de “La compagnie d’entraînement”. Il a fallu 13 heures au jury, composé de l’équipe artistique du Théâtre des Ateliers et d’anciens élèves des précédentes promotions, pour départager les candidats et finalement désigner les membres de la nouvelle promotion :
De gauche à droite : Annabelle Hanesse, Camille Allaria, Gilles Spadari, Yann Capron, Margaux Borel, Bruno Mathé, Solène le Poulennec, Jauffrey Galle, Céleste Bobinet, et Titouan Annabi.
Le vendredi 28 septembre, à la fin de la présentation de la saison 2012-2013 du Théâtre des Ateliers, Alain Simon demandait aux élèves comédiens de descendre sur le plateau et de se présenter chacun à leur tour au public appelé à suivre leurs travaux et leur évolution tout au long de la saison.
Dimitris Dimitriadis est l’auteur associé à la promotion 2012-2013
Né à Thessalonique en 1944, Dimitris Dimitriadis a fait des
études de Théâtre et de cinéma à Bruxelles et à Paris entre 1963 et 1968. Sa première œuvre théâtrale, Le prix de la révolte au marché noir, écrite en français, est montée par Patrice Chéreau en 1968 à Aubervilliers. Dramaturge invité de la saison 2009-2010 de L‘Odéon-Théâtre de L’Europe, il participe à de nombreuses rencontres et lectures, et trois de ses pièces y sont créées : Le vertige des animaux avant l’abattage, Je meurs comme un pays et La ronde du carré. Dimitris Dimitriadis est poète et prosateur, romancier, essayiste, dramaturge ; il est aussi un grand traducteur. Cette diversité des pratiques littéraires témoigne chez lui d’une volonté réfléchie d’ébranler la «finitude» de la littérature, de ne jamais laisser l’écriture s’installer dans son propre confort, pour en faire l’instrument et le terrain d’une quête essentielle, au nom d’un besoin qui mène l’écrivain digne de ce nom «au centre de l’être humain et à la manière de décrypter son secret inaccessible».
(…) Nous sommes de l’étoffe de l’inconnu, de l’inconnaissable, de l’incompréhensible, de l’impensable, de l’imprévu, de l’incontrôlable et de l’irréalisable, et nos vies, pauvres ou riches mais à peine vivables ne parviennent à toucher qu’au seuil de leurs tentatives qui restent inabouties et vaines. Le théâtre, congénère de cette étoffe, constitue la tentative la plus risquée de (se) connaître, de (se) comprendre, de (se) penser et de (se) réaliser en tant qu’existences perdues et mortelles- tentative irremplaçable, toute destinée et toute prête à se donner cette tâche, telle, sortie de la tête de Zeus, Athéna(…) Le Théâtre en Écrit © Les Solitaires Intempestifs
création 2012 de “La compagnie d’entraînement”
Création 2012 de “La compagnie d’entraînement”
Un jour, il y a longtemps, j’ai vu une photo. Un enfant d’Afrique sur un lit d’hôpital. On lui avait coupé les mains et les jambes à coups de machette. Sur la photo le gosse souriait.
Il prouvait quoi ce sourire ?
Il y a un foutu con de vous deux qui est capable de me le dire ?
L’œuvre de Jean-Pierre Siméon, auteur associé à leur promotion, a accompagné les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » toute l’année : travail sur les monologues, mise en scène de Cabaret macabre à la fin d’un séminaire sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert, travaux de recherche sur les textes de l’auteur en sa présence début avril.
C’est après avoir travaillé en séminaire pendant trois jours avec Jean-Pierre Siméon que les élèves comédiens ont choisi de monter D’entre les morts dans son intégralité sous la direction d’Alain Simon. Cette série de huit représentations leur permet de maîtriser tous les aspects de la mise en scène et de mesurer comment un spectacle évolue au cours des représentations.
Cette création arrive en conclusion d’une année de travail intensif, ponctuée d’échanges, de présentations de travaux, de rencontres avec des auteurs, des comédiens, des metteurs en scène, des chorégraphes, en partenariat avec la Chartreuse de Villeneuve, les ATP, le Ballet Preljocaj et le Festival d’Art Lyrique.
Créée en 1995, « La compagnie d’entraînement » du Théâtre des Ateliers, formation professionnelle gratuite au métier de comédien en compagnie, a pour particularité de proposer un travail « en compagnie » qui mise sur le collectif d’acteur, et d’associer un auteur contemporain à chaque promotion, permettant aux élèves d’aborder au cours de leur année de formation l’ensemble d’une œuvre théâtrale. Alain Simon en assure la direction artistique et pédagogique.
Poète, romancier, dramaturge, directeur artistique du Printemps des Poètes, Jean-Pierre Siméon est l’auteur associé à la promotion 2011-2012. Son œuvre poétique éditée aux Editions du Chêne a obtenu de nombreux prix, dont en 2005 le Prix Max Jacob. Son œuvre dramatique paraît aux Solitaires Intempestifs, depuis D’entre les Morts et Stabat Mater furiosa en 2000 jusqu’à Electre (variation à partir de Sophocle), et La mort n’est que la mort si l’amour lui survit : histoire d’Orphée en 2011. Il est aussi l’auteur d’un essai, Quel théâtre pour aujourd’hui ? A la demande de Christian Schiaretti il devient poète associé à la Comédie de Reims puis au TNP de Villeurbanne. Enseignant à l’Ensatt de Lyon, il y intervient dans le cadre des Écritures dramatiques.
- 1ère scène, Thérèse, Luc et Delprat
Au Théâtre des Ateliers, « La compagnie d’entraînement » a présenté D’entre les morts de Jean Pierre Siméon
Le 15 juin dernier, « La compagnie d’entraînement » du Théâtre des Ateliers donnait sous la direction artistique d’Alain Simon la 7ième représentation sur 8 de D’entre les morts de Jean-Pierre Siméon ; L’auteur, associé à la promotion, assistait à la séance. Les élèves comédiens avaient choisi après un séminaire avec lui d’interpréter cette pièce qui parle de résistants épris de liberté et d’amour de la vie – d’amour !- face à des miliciens épris d’ordre et « d’idées simples » qui les torturent et les achèvent. Un personnage, La Cloche, qui se veut ni d’un bord ni de l’autre, finira lui aussi par choisir son camp en étranglant le chef des miliciens, son ami d’enfance… Tous ou presque se rejoignent, réconciliés, dans la mort, convoquant les vivants dans leurs rêves (très beau dialogue de Luc, le premier mort, et de Thérèse dont le sourire hantera comme une énigme les survivants tout au long de la pièce), intervenant dans leur histoire, ou faisant au cours d’une scène de music-hall l’inventaire de ce qui les faisaient vivre sur la terre….
Les comédiens ont parfaitement su faire passer ce texte superbe au cours d’une séance d’une heure quarante que l’on ne vit pas passer. Une impressionnante et très courte cascade de comédiens frappés à coup de pieds et projetés au sol, installe une fois pour toute dès la première scène la violence de la pièce… De courtes vidéos, (Oh, le champ de coquelicots dans lequel tombe le torse nu de Luc !), magnifient ou explicitent le texte. Il y eut des moments d’intense émotion, comme lorsque le trio Sarah, Thérèse, Guillaume entonne sur des vers de Dante une déploration sur la mort de Luc, bientôt rejoint par les autres comédiens sur scène et en coulisse, ou le chant de Lorenzo, qui apaise et qui calme la douleur ; La colère de Robert qui lui « veut entendre le silence de ceux qui se taisent » ; La danse de Thérèse quand lui parle en rêve Luc, celle de Simone au sortir de l’interrogatoire, où l’on comprend qu’elle a été violée à la manière dont elle cherche à arracher de son corps la trace des mains de ses bourreaux, et son dialogue avec Lorenzo qui installe aussi une fois pour toute l’espoir que l’amour est plus fort que la haine et que la mort. Mais l’humour n’est jamais absent et l’on sourit souvent aussi, comme lorsque La Cloche explique « la somme d’efforts, de ruses, de manigances qu’il faut pour survivre un jour entier, vous ne pouvez pas imaginer !», ou lorsque Lorenzo invente pour Robert mourant une longue vie de marchand de journaux, ou encore lors du bœuf entre les morts…
Les comédiens ont conçu le dispositif scénique, réalisé les vidéos, composé les musiques. Tous étaient tous excellents dans leurs rôles : Marion Alvarez était un résistant torturé et La Cloche ; Romain Boccheciampe, Lorenzo, incarnation de l’espérance ; Jason Chevrier tour à tour bourreau aviné et brutal et jeune résistant, clarinette ; Louise Desmullier, Greg, le chef des miliciens à la violence contenue, froide et ironique ; Daniel Garcia-Hederich, Guillaume, engagé dans la résistance parce qu’il « déteste les idées simples » ; Emmanuelle Durand, Simone, violon ; Charlotte Garet, Thérèse ; Cécile Rattet, mère aveugle de Luc, Nicolas Rochette, Luc, darbouka ; MicKael Zemmit, aubergiste dans la coulisse et Robert, guitare.
A l’issue de la représentation, Jean-Pierre Siméon disait son plaisir d’avoir pu être présent et combien il avait apprécié de voir sa pièce ainsi interprétée, constatant que cette belle réalisation était le fruit d’un énorme et exigeant travail sur la langue pour en rendre la poésie fluide, mais aussi le fruit de la qualité des liens qui unissaient toute l’équipe. Il soulignait enfin la qualité du silence dans la salle, gage que le public avait complètement adhéré à la représentation. Il souhaitait enfin aux jeunes comédiens de progresser toujours avec bonheur dans la voie qu’ils avaient choisie et qui s’ouvrait désormais devant eux.
M-G Daussy
Direction pédagogique et artistique, Alain Simon – Lumière, Siméon Fieulaine – Assistante stagiaire, Anaïs Fabregas.
Séminaire sur le Clown, dirigé par Alain Reynaud
Alain Reynaud, qui intervient pour “La compagnie d’entraînement” depuis 2006, dirige un séminaire sur le clown du mardi 8 mai au vendredi 11. A 18h30 vendredi les élèves présenteront sous sa direction au public le résultat de leur travail.
Clown cofondateur de la compagnie des Nouveaux Nez avec laquelle il donne de très nombreux spectacles, Alain Reynaud est directeur artistique de La Cascade – Maison des Arts du Clown et du Cirque à Bourg-Saint-Andéol, et depuis 2009, du Nouveau Festival d’Alba la Romaine (07). Clown Musicien dans Le Jazz fait son cirque, il est comédien dans les créations du Théâtre des Ateliers Paysage sous surveillance de Heiner Müller en mars 2008, et Voyage sur place dont il est l’auteur en 2011.
L’épée de la Walkyrie
Loin de son village et de sa famille, Noémia se fait enrôler dans l’armée des farouches guerrières Walkyries. Le jour où celles-ci s’apprêtent à piller le village d’où elle vient, elle préfère les trahir pour sauver son fils d’une mort certaine. Pour cette trahison, elle sera condamnée par la reine des Walkyries, mais l’histoire ne s’arrête pas là…