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Articles de la catégorie ‘“La compagnie d’entraînement” 2023-2024’

17
Fév

séminaire au Pavillon Noir avec Guillaume Siard

Après avoir vu des premiers spectacles de la programmation (Empty moves, Last Meadow) et participé à une rencontre avec les artistes (Miguel Gutierrez et son collectif), les 8 étudiants engagés dans la Compagnie d’entraînement du Théâtre des Ateliers, qui vise à les former à la profession d’interprète, ont vécu un temps fort au Ballet Preljocaj autour de la dernière création d’Angelin Preljocaj, Suivront mille ans de calme. Sous la direction de Guillaume Siard, ils ont ensuite travaillé pendant deux jours et montré leur travail au cours d’une séance publique le jeudi 10 février à 17h30.

Chorégraphie

Guillaume Siard donne des consignes

Impro à 4

 

Ce qu’en pensent les élèves :

Par où commencer ?
Poursuite de l’approche du corps entreprise au cours de mes formations antérieures ainsi qu’au cours du stage avec J.M Broucaret (verticalité, disponibilité, ouverture)découverte ou (re)découverte du langage corporel induis pas le mouvement et par appréhension d’un volume et d’un espace.
Il semble que ce genre de partenariat doive être poursuivit absolument.
Techniquement, bien que la période d’apprentissage eut été légèrement brève, beaucoup d’apports sur le regard du comédien sur son corps, sur celui de l’autre, sur le contact au corps et ses rendus visuels.
Enrichissant, notamment grâce à la chorégraphie : comment habiter un espace sonore et un volume sans le verbe.
Beaucoup de plaisir concernant l’effort physique, la discipline et la rigueur.
Il y a un pont artistique, et technique entre le théâtre et la danse contemporaine, le traverser est à chaque fois source de jubilation.
Merci pour cette opportunité. Etienne Michel

 

Ce petit stage aura été pour moi une plongée dans l’univers de la danse, en particulier celui du ballet Prejlocaj. Il y a eu les répétitions du ballet auxquelles nous avons pu assister et aussi à une mise en pratique dans nos propres corps de consignes qui avaient été données aux danseurs, et même d’un bout de la chorégraphie des bibles de la pièce “Suivront mille ans de calme”…
En tant qu’acteur comment saisir d’où vient un mouvement, réaliser un déplacement juste?
Et surtout lors de la présentation publique de fin de stage: éprouver la difficulté d’être vu en difficulté dans son corps: comment accepter de donner à voir ce que l’on n’arrive pas à faire? De quoi mettre à l’épreuve notre générosité d’acteur en formation !? Anna Fagot

La rencontre avec Guillaume au Pavillon Noir permettait de prendre conscience de son corps, de le mettre en mouvement,  il devait aller chercher une posture animale et rentrer en contact avec le groupe sous forme de piqure tel un insecte viendrait piquer.
A la suite de quelques exercices nous avons très vite appris à construire une phrase. Nous avons aussi pu essayer de danser en manipulant un objet, en l’occurrence un bottin.
Le travail avec Guillaume était chouette : apprendre  à trouver une stabilité, trouver comment l’on peut  créer des mouvements avec très peu de directives. “Sentir”, le contact …La posture pour pouvoir repartir du bon pied sur le bon impact !
Encore Bravo. Déborah Maurin

9
Fév

Séminaire Jean-Pierre Ryngaert

– mardi 1er février à 21 h :

« La compagnie d’entraînement », promotion Jon Fosse, présente ses travaux de séminaire sur une mise en scène de Le nom de Jon Fosse, sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert.


Avec Antoine Baptiste Cohen, Maëlle Charpin, Anya Chyra, Anna Fagot, Deborah Maurin, Maëlle Micheau,  Etienne Michel et Rachel Verdonck

Jean-Pierre Ryngaert 1er février 2011

Professeur à Paris III- Sorbonne Nouvelle, Jean-Pierre Ryngaert a enseigné également à l’Université de Montréal et à celles de Carlton (Canada) et de San Diego (Californie). Il a publié, entre autres ouvrages, Le jeu dramatique, Lire le théâtre contemporain, et en 2006, Le personnage théâtral contemporain. Il intervient dans la formation de “La compagnie d’entraînement” depuis 1999 par un séminaire de 4 jours à la fin duquel les élèves présentent une mise en scène d’une œuvre de l’auteur associé à leur promotion.

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Jean-Pierre Ryngaert nous a adressé ses notes de travail à l’attention des élèves comédiens  après le séminaire

Beate, le jeune homme et la jeune soeur


Note dramaturgique en vue du travail scénographique : Le Nom de Jon Fosse par J.P. Ryngaert.

Nommer le bébé à venir est sans doute le problème à résoudre dans ce texte, comme le souligne le titre. Cette occupation, jamais très simple, est d’autant moins anecdotique que personne ne semble vouloir vraiment assumer la filiation. Du coup, tout vient avec le nom : les parents, les grands parents, le lieu…Il est nécessaire de dépasser l’anecdote qui se résumerait à répondre à la question : qui est le père ? Le Garçon, désigné comme tel mais lui-même jamais nommé et plus ou moins dépourvu de parents, ou Bjorn ?

Nommer l’enfant à venir revient à le faire exister, à lui prévoir une vie, un espace. C’est acquiescer à son existence, ce qui semble difficile dans le texte pour tous les personnages. Cet enfant est littéralement invraisemblable pour tout le monde, mais pour des raisons différentes. Personne ne s’y attendait, ses parents présumés n’ont pas l’âge, ses grands parents d’autres préoccupations, et d’ailleurs qui aimerait faire un enfant avec Beate ? Même pas sa jeune sœur ! Alors lui trouver, lui imaginer, lui rêver un espace !

Il me semble nécessaire dans le cas de ce texte, de fonder le point de vue dramaturgique

l'arrivée de la mère


sur une constatation spatiale. Aucun des personnages, pourtant rassemblés dans le même logis familial, ne souhaite vraiment y être (pas plus, dans le fond, que le bébé). Certains, comme Beate, l’expriment verbalement : « Je ne veux pas rester ici ». D’autres ne le disent pas mais passent leur temps à être ailleurs, soit en sortant de l’espace commun (ils vont se coucher ou se reposer un moment ou faire je ne sais quoi), soit en sortant radicalement du logis (pour aller à la boutique, ou chez Bjarne ou…). Cette constatation serait banale si elle n’entrait pas en contradiction avec la parole, qui la plupart du temps manifeste une acceptation, un acquiescement général. Le dialogue comprend un nombre considérable de « Oui » ou de « Eh oui » qui reviennent en leitmotiv, bien que l’on ne sache pas toujours à quoi s’appliquent ces approbations ou ces pseudo-consensus. Il est nécessaire de creuser cette piste des contradictions entre être là et ne pas être là, refuser d’être là ou l’accepter ou en tout cas l’entériner.

Beate ne veut pas être là mais elle est pourtant venue et elle s’attend à ce que le Garçon la rejoigne. Celui-ci est venu sans enthousiasme apparent (il ne souhaitait d’ailleurs pas faire d’enfant avec La Fille, dit-il) et il trouve difficilement une place. Son activité de lecture le fait régulièrement sortir (au moins mentalement) de l’espace de la famille. Le père ne rentre du travail que pour manger et se coucher, et éviter autant que faire se peut tout nouveau conflit. La mère et la sœur cherchent des « divertissements » à l’extérieur. Les espaces extérieurs sont désignés : la boutique (où l’on peut parler et où on en raconte de bonnes) ; la colline face à la vaste mer où l’on peut marcher mais où l’on risque de perdre l’équilibre à cause  du vent ; chez Bjarne où les jeunes gens n’iront pas ensemble, bien qu’on y fasse beaucoup la fête ; le lieu de travail du père, dont on ne sait rien sinon qu’on s’y fatigue… ; le kiosque pour manger une bouchée ou boire quelque chose.

l'arrivée du père

Ces personnages sont tenus à se croiser ou à échanger dans le même espace, le « foyer » mais personne ne tient donc à y rester ni même vraiment à y vivre.

Ces constatations ne m’entraînent pas du côté d’un appartement ou d’une maison réaliste ou misérabiliste ou datée ou d’un canapé relevant de tel ou tel style, mais plutôt d’un espace aussi métaphorique et aussi abstrait que l’est l’écriture de Fosse. Un espace où personne ne veut vraiment venir ni demeurer, mais un espace accepté consensuellement parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Pour la fille, l’espace d’une régression, il s’agit bien d’un retour dans un endroit qu’elle a quitté, avec, en apparence, peu d’envie d’y revenir. Pour le Garçon, un espace aussi improbable que le lieu d’arrivée d’un aérolithe.

Si c’était une comédie, il s’agirait d’une comédie familiale (Papa, il faut nommer le bébé !)

Si c’était un drame, un conflit éclaterait avec Bjarne.

Si c’était un mélodrame, elle ferait une fausse couche. (plus besoin de nom !)

Si c’était une tragédie, ce serait l’histoire de vies où l’on dit OUI toujours, même quand on pense non.

C’est un théâtre de la parole et du ressassement, et il faut un espace qui lui corresponde. Un espace couloir, un espace courant d’air, un espace où l’on entre en cherchant déjà la sortie, un espace où l’on entre à reculons et d’où l’on sort en courant.

J.P.R. 7 Février 2011

Échange avec le public


3
Fév

Maxime Potard

Maxime Potard,

Formé au Conservatoire d’Art Dramatique de Bordeaux de 2005 à 2008, Maxime Potard participe à la création de la compagnie 7ème Acte avec il joue Noce de sang de Garcia Llorca. En octobre 2008 il intègre « La compagnie d’entraînement » promotion Pascal Rambert et participe aux créations  d’un conte espagnol Le château de Non-Retour dans le cadre de Lecture plus en avril 2009 et de Toute la vie de Pascal Rambert en juin. Parallèlement il s’inscrit en Art de la Scène à l’Université de Provence et obtient sa Licence en 2010

Au printemps 2009, il fonde avec ses condisciples de « La compagnie d’entraînement » la compagnie Le coq et mort, avec la quelle il monte en juillet T’as du jeu sur la langue, d’après des textes de Jacques Rebotier, qui tourne à Avignon, Aurillac, Pernes-les-Fontaines, Bagnols-sur-Sèze, et à l’automne 2009, Textes de Picasso, donné à Aix-en-Provence et dans le Pays d’Aix. En octobre 2010, Le coq est mort crée Un concert (de poésie contemporaine) à Marseille et Saint-Etienne.

Chanteur, il intègre l’ensemble Les polyphonies Bourlingueuses que dirige Marie Prost en Mars 2010,  et est comédien et chanteur dans l’Auberge du cheval blanc mis en scène par Angela Konrad au Théâtre des Bernardines à Marseille en juin 2010.

Dans "Le jardin de Jouvence", novembre 2010

A l’automne 2010, il intègre au Théâtre des Ateliers l’équipe artistique de Lecture Plus pour Le Jardin de Jouvence (octobre-décembre), Haïlibu, le chasseur au grand cœur (janvier –février) et Emélian le fainéant (mars-Avril 2011). Il participe aussi à la Veille Théâtrale Le théâtre et son double d’Antonin Artaud en novembre 2010.

 

N’ayant pas coupé les liens avec Bordeaux, Maxime Potard est depuis l’automne 2010 comédien non permanent de la Compagnie du Dernier Strapontin.

20
Jan

Alice Chenu

Alice CHENU, comédienne  

Ancienne élève de « La Compagnie d’Entraînement » du Théâtre des Ateliers,  promotions 1995-96 et 96-97, elle fait depuis partie de l’équipe artistique du Théâtre des Ateliers et participe aux créations mises en scène par Alain Simon, Stanislavski ou le travail de l’acteur sur lui-même (97) et Acteurs spectateurs d’Alain Simon (99). Elle participe depuis 1997-98 et jusqu’à ce jour à l’opération Lecture Plus Jeune public, 68 contes mis en spectacle à la fin de la saison 2010-2011 , dont certains ont été créés sous une forme plus élaborée : Trois Enfants sous la gouttière d’Alain Simon, Le Conte cruel d’Alice, l’Iliade et l’Odyssée et Celui qui partit pour apprendre l’épouvante, créations Jeune Public du Théâtre des Ateliers dans le cadre du festival Jeune Public d’Aix et du Pays d’Aix (1997-2000). Elle participe à la lecture théâtralisée de  La République expliquée à ma fille de Régis Debray ainsi qu’aux créations Chœur final de Botho Strauss et L’Amour dans une usine de poissons d’Israël Horovitz (2000). Elle est récitante dans Le Roi David d’Arthur Honegger à la cathédrale Saint-Sauveur dans le cadre d’Aix-en-Musique. En 2001, elle présente sa propre création, Malys ou la lune noire au festival du Panier puis au festival d’Avignon et au festival d’Hors-champs sur L’île. En 2001 et 2002 elle continue son exploration sur le travail physique en faisant des stages intensifs de Kalarippayat (Arts martiaux) avec Marie Pezelet, de Katakali en Inde du Sud et de Butô à Marseille au Théâtre du Centaure avec Katsura Kan. Depuis 2002, on la voit dans des séries télévisées, Le Tuteur sur France 2 et Plus belle la vie sur France 3. En 2006, elle joue dans Les Larmes amères de Petra von Kant de Fassbinder avec la Compagnie Chatô- Voyoucas. En 2007, 2008 et 2010, elle est comédienne pour la compagnie Les Faiseurs de Pluie dans Noyés, Just about N@rcisse et Mythe de Syméon Fieulaine qui en fait la mise en scène.  Au Théâtre des Ateliers,  elle joue dans les mises en scène d’Alain Simon : Manque de Sarah Kane en 2003, Le Drame dans la Langue Française de Novarina en 2005,  

Tout le monde est une déception totale, février 2009

  l’adaptation d’Acteurs-spectateurs pour les collèges des Bouches du Rhône en 2007, 2008 et 2009, dans Tout le monde est une déception totale de John Giorno en  2009. Elle participe à la Veille théâtrale, lecture intégrale du Théâtre et son double d’Antonin Artaud en 2010. 

 

Alice Chenu est depuis 1999 intervenante artistique dans le cadre des Options Théâtre du Lycée Cézanne. pour la classe de premère.  

 

12
Oct

promotion 2010-2011 Jon Fosse

La nouvelle promotion 2010- 2011 a été recrutée le lundi 27 septembre à l’issue d’une audition qui a commencé à 10h du matin pour s’achever vers 21h30.

L’auteur associé à la promotion est Jon Fosse. Les élèves travailleront toute l’année sur son oeuvre avant de présenter en juin une de ses pièces, choisie à l’issue d’un séminaire de deux jours avec lui en mars.

Les élèves comédiens à l'issue de l'audition

Elle comprend : Antoine Baptiste Cohen, Maëlle Charpin, Anya Chyra, Anna Fagot, Déborah Maurin, Maëlle Micheau, Etienne Michel, Rachel Verdonck.


Les élèves comédiens invités sur le plateau par Alain Simon lors de la présentation de la Saison

Les élèves comédiens présentés au public

 



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Première rencontre publique :

Atelier avec Véronique Pittolo

Dès le 12 octobre, dans le cadre de l’Atelier Public  consacré à la rencontre avec Véronique Pittolo, auteur en résidence à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon, les élèves comédiens travaillent en atelier l’auteur , avant de présenter 5 minutes théâtralisées de La révolution dans la poche en ouverture de l’atelier public.

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5 minutes de "La révolution dans la poche" 12 octobre 2010

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24-27 novembre séminaire avec Jean-Marie Broucaret


Jean-Marie Broucaret fait partie depuis 1998 de l’équipe pédagogique de la formation professionnelle du Théâtre des Ateliers “La compagnie d’entraînement”. Chaque année il vient de Bayonne où il dirige le Théâtre des Chimères pour encadrer  un séminaire de quatre jours. La rencontre publique qui a suivi  ce séminaire a montré son souci de mettre des élèves au cœur de leur enjeu d’acteur : pourquoi aller sur le plateau, quel rapport au public établit-on en fonction de sa personnalité…. Alain Simon

Jean-Marie Broucaret et les élèves comédiens

L'exercice du ballon mobilise l'attention et les énergies


Pour les élèves comédiens  ce fut “une expérience intime et intuitive, pleine de techniques et de spiritualité. Un chemin, un enrichissement incontestable. Nous nous sommes retrouvés face à un homme agréable et professionnel, capable de nous inspirer, tant sur sa vision du théâtre que sur les moyens de consolider la nôtre. Un apport apprécié et un grand merci.” Étienne Michel


“Jean-Marie Broucaret nous a ouvert non seulement les yeux, mais aussi nos esprits. C’était un séminaire rempli de recherches sur soi, recherches  sincères sur soi et recherches sincères sur les autres . Pendant tout le stage il m’a encouragé et valorisé dans mon travail. Grâce à lui j’ai retrouvé mon sourire…  MERCI…” Ania Chyra

Comment devenir vertical? Se redresser? Est-ce une histoire d’épaules, de dos? Ou bien : autre chose… Sentez l’air devant vous, comme s’il s’agissait d’une matière presque solide à traverser de votre corps… Sentez l’air derrière vous, que vous quittez et où vous n’êtes plus mais où vous êtes encore un peu vous ou votre ombre… Puis un crayon au dessus de votre tête qui dessine votre parcours en haut dans le ciel du théâtre… Enfin percevez les racines de vos pieds; les prolongements vers le plancher à chacun de vos pas. Mes mots ne sont pas exacts mais le résultat était là: quelques centimètres de gagnés… Pour ma part, j’ai eu l’impression de grandir un peu vite en quelques jours. Quelle chance de bénéficier d’un accompagnement dans cette croissance parfois difficile vers le métier d’acteur! Un grand merci à Jean Marie Broucaret, pour sa patience, ses encouragements, sa rigueur. L’émotion de s’ouvrir au monde, de voir les autres s’ouvrir, de les découvrir dans leur humanité, humilité… Cela se fit d’abord entre nous et puis en public lors de la présentation de fin de séminaire… Troublant… C’est le début peut-être d’une métamorphose ; un cadeau pour nous, personnes et artistes en devenir que nous sommes… Merci. Anna Fagot

Ce séminaire avec Jean-Marie Broucaret m’a paru comme un cycle d’apprentissage accéléré de soi-même, l’acteur sur scène, l’Homme avant le comédien. Et donc du travail personnel qui en découle, pour parvenir avec conviction à devenir le vecteur d’un texte, d’un état … La recherche de ma propre “neutralité”, la conscience collective, persister, avec conviction, et comprendre, à l’image du funambule, pourquoi l’on a peur, pourquoi l’on chute. Rachel Verdonck

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Jeudi 16 décembre à 19 h, présentation des travaux sur les théoriciens du théâtre.

Les présentations de travaux sont sous la responsabilité des élèves de « La compagnie d’entraînement ». cette première soirée est consacrée aux théoriciens du théâtre : les élèves choisissent des textes théoriques qui les aident dans leur pratique d’acteur ; ils expérimentent en public les applications sur scène de ces découvertes.

Le Courrier d’Aix, 31 décembre 2010

Jeudi 16 décembre, le Théâtre des Ateliers conviait le public à la dernière manifestation d’untrimestre particulièrement riche et il appartenait aux élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » de terminer ce trimestre en beauté par leur  deuxième rencontre avec le public venu nombreux assister à leur présentation de travaux de recherche sur les théoriciens du théâtre.

Travail sur Tadeuz Kantor

Pour cette rencontre, l es élèves choisissent des textes qui les aident dans leur pratique d’acteurs,  et leur permettent de poser  les pourquoi et les comment qui les accompagneront dans leur vie de comédiens. Avec le concours  de leurs camarades ils expérimentent en public les applications sur scène de leurs découvertes. La promotion 2010-2011 Jon Fosse a choisi de travailler sur les écrits d’Augusto Boal, John Cage, Philippe Genty, Peter Brook,  Berthold Brecht, Tadeuzs Kantor, Yoshi Oïda et Jerzy Grotowski.

travail sur un texte de Jon Fosse

La diversité de ces propositions permettait au public de passer d’un univers mental à un autre, d’un univers poétique à un autre, d’un théâtre sans parole, plus proche de la danse, à des exercices de concentration japonais, ou à des expériences sur des textes de Jon Fosse, l’auteur associé à la promotion. Avec une grande générosité les élèves se sont mis au service des expériences de leurs camarades dont plusieurs se sont dit bouleversés  par la qualité de ce qu’ils avaient vu sur scène.

Travail sur Yoshi Oïda

Chacun des huit élèves, Maëlle Charpin, Anya Chyra, Antoine-Baptiste Cohen, Anna Fagot, Deborah Maurin, Maëlle Micheau, Etienne Michel et Rachel Verdonck, s’adressait ensuite au public pour expliquer avec émotion et conviction les raisons des choix qui orientaient leur travail, et le public a bien senti qu’il s’agissait là de quelques chose de vital pour eux. M.-G. D.

 

travail sur Philippe Genty

 

travail sur Grotowski dans le Hall du théâtre

 

derniers moments de la présentation

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Lundi 24 janvier : Rencontre ATP “L’esprit du théâtre”.

 

Dans le cadre de l’Esprit du théâtre, une rencontre sur le thème Rites, règles et valeurs aujourd’hui a eu lieu le lundi 24 janvier de 20h à 21h30 au Théâtre des Ateliers, 29 place Miollis.
Elle a réuni, outre la comédienne Mireille Herbstmeyer et le metteur en scène François Berreur, Geneviève Baurand et Jean-Paul Ricoeur, psychanalystes, et Nils Gascuel, psychanalyste et professeur de philosophie, et a été animée par Arlette Masson, responsable aux ATP de L’esprit du théâtre.

Les règles du savoir vivre dans la société moderne

Elle a été précédée par une lecture de textes de Bergson, Erasme, Jean Baptiste de la Salle et la Baronne Staffe par les huit élèves de “La compagnie d’entraînement”.

 

rencontre ATP sur "Rites, règles et valeurs aujourd'hui"

"Rites, règles et valeurs aujourd'hui"

"Rites règles et valeurs aujourd'hui"

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29 janvier-2 février : séminaire avec Jean-Pierre Ryngaert.

Professeur à Paris III- Sorbonne Nouvelle, Jean-Pierre Ryngaert a enseigné également à l’Université de Montréal et à celles de Carlton (Canada) et de San Diego (Californie). Il a publié, entre autres ouvrages, Le jeu dramatique, Lire le théâtre contemporain, et en 2006, Le personnage théâtral contemporain. Il intervient dans la formation de “La compagnie d’entraînement” depuis 1999 par un séminaire de 4 jours à la fin duquel les élèves présentent une mise en scène d’une œuvre de l’auteur associé à leur promotion. Cette année Le nom de Jon Fosse


 

18
Mai

“La compagnie d’entraînement”

L’audition de recrutement pour  “La compagnie d’entraînement”

promotion 2013-2014

aura lieu le jeudi 26 septembre à 10h au Théâtre des Ateliers

Le Théâtre des Ateliers a créé en 1995 à Aix-en-Provence une compagnie de formation associée, « La compagnie d’entraînement » afin de permettre à dix élèves comédiens de s’insérer dans le milieu artistique professionnel grâce à un travail d’un an de création, d’essais et de recherches en relation avec le public d’un théâtre implanté, en privilégiant le travail en compagnie. Cette formation intensive de 848 heures par an et gratuite s’adresse à des futurs comédiens et s’appuie sur l’expérience acquise par le Théâtre des Ateliers  dans le domaine de la formation depuis plusieurs années. De fréquents rendez-vous avec le public, les échanges des élèves entre eux, l’intervention d’artistes invités pour des séminaires, l’accompagnement théorique et pratique font l’originalité de cette formation. Chaque promotion est associée à un auteur contemporain sur l’œuvre de qui les élèves expérimentent, recherchent, s’entraînent, et avec qui ils travaillent au cours d’un séminaire en vue de la création en juin d’une de ses œuvres en fin d’année. Cette formation intensive est gratuite.

télécharger le dossier 2013 – 2014

Les travaux de fin de séminaire :

Les spectateurs assistent à la partie publique d’un travail qui a lieu sur plusieurs jours. Même si les intervenants et les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » choisissent l’aspect qu’ils veulent montrer de leur parcours de travail, le public reste privilégié en partageant des moments qui habituellement restent confidentiels. Ceux-ci peuvent prendre l’aspect d’une mini représentation, d’une séance de travail, ou d’une démonstration éclairant une thématique choisie.

Travaux de recherche et d’expérimentation :

Ces présentations de travaux sont sous la responsabilité des élèves de « La compagnie d’entraînement ». La première soirée est consacrée aux théoriciens du théâtre : les élèves choisissent des textes théoriques qui les aident dans leur pratique d’acteur ; ils expérimentent en public les applications sur scène de ces découvertes. La deuxième soirée est consacrée aux écritures scéniques : en considérant le plateau comme la toile du peintre ou comme la page blanche de l’écrivain les élèves comédiens proposent des séquences où ils abordent en même temps espace, textes, sons, déplacements…en faisant l’expérience d’être écrivain scénique. La troisième soirée est consacrée aux travaux de recherche : ils consistent à explorer, à partir de textes de l’auteur associé à la promotion et en sa présence, différents points de vue, expérimentant des partis pris opposés.

Les intervenants artistiques ayant dirigé  des séminaires ou des masterclasses

Christian Benedetti, Jean-Louis Benoît, Pierre Béziers, Jean-Marie Broucaret, Emilio Calcagno, Christian Carrignon, Yann Collette, Laura Desprein, Agnès Dumouchel, Laure Florentin, Pascale Henry, Catherine Hiegel, de la Comédie française, Israël Horovitz, Valérie Marinese, Jeanne Mathis, Philippe Minyana, Alain Reynaud,  Mohamed Rouabhi, Agathe Rouillier, Jean-Pierre Ryngaert, Guillaume Siard.

Les auteurs associés  :

1999-2000 Israël Horovitz, 2000-2001 Philippe Minyana, 2001-2001 Emanuelle delle Piane, 2002-2003 Hubert Colas, 2003-2004 Eugène Durif, 2004-2005 Noëlle Renaude, 2005-2006 François Cervantès, 2006-2007 Daniel Danis, 2007-2008 Rodrigo Garcia, 2008-2009 Pascal Rambert, 20092010 Joël Jouanneau, 2010-2011 Jon Fosse, 2011-2012 Jean-Pierre Siméon, 2012-2013 Dimitris Dimitriadis.

Auteur associé à la promotion 2013-2014 : Frédéric Sonntag