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Articles de la catégorie ‘“La compagnie d’entraînement” 2023-2024’

15
Fév

Comme avant ? -Théâtre Workshop, création 2022

Comme avant ? Théâtre Workshop

Conception et direction artistique Alain Simon
assistante à la mise en scène Bénédicte Menissier
Lumière Syméon Fieulaine

avec Jeanne Alcaraz, Loïc Basille, Syméon Fieulaine, Noëlie Giraud, Elyssa Leydet Brunel, Emmanuelle Moufle-Milot, Nina Sikora, Mickaël Zemmit

Comme avant? est  la mise en œuvre d’une pratique de création inspirée par Joan Littlewood, fondatrice du Théâtre Workshop  de Londres, qui s’était fait connaître en France au Théâtre des Nations   avec son spectacle Ah ! Dieu que la guerre est jolie ! Alain Simon l’avait fait venir à Aix-en-Provence en 1979 pour un stage de dix jours où il avait pu expérimenter cette méthode qui consiste à réunir des artistes de différentes disciplines et d’écrire un spectacle en croisant toutes les propositions autour d’une même thématique ! Pour Comme avant ? le fil rouge qui relie toutes les propositions des artistes est la question qu’ils se posent, comme beaucoup de personnes, après ces deux années de couvre-feux et de confinement : “on fait comme avant ?”. Une autre influence qui a animé ce travail est le concept de Gilles Deleuze qui définit la création comme essentiellement un travail d’agencement ! Dans cet esprit d’agencement, le projet d’Alain Simon a été de faire de toutes ces propositions – textes, musiques, danse, performances – un ensemble homogène et un tout artistique qui ne soient pas que l’addition des parties qui le constituent !

Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence, 29 place Miollis

    Réservations 04 42 38 10 45 / theatredesateleiers@yahoo.fr
Places à 15 €, adhérents, étudiants 12 €, scolaires 7,50 €

Passe vaccinal et masque demandés à l’intérieur du théâtre

« Comme avant ? », nouvelle création du Théâtre des Ateliers, à Aix-en-Provence

Le Théâtre des Ateliers dévoilait sa nouvelle création, Comme avant ?, conçue sur le modèle des travaux initiés par la metteuse en scène et fondatrice du Théâtre Workshop de Londres, Joan Littlewood (1914-2002), qui réunissait des artistes issus de diverses disciplines et croisait leurs propositions autour d’une même thématique. Le fil rouge choisi, en écho à nos époques troubles, reposait sur la question, commune à tous après deux années de confinements et de restrictions : « On fait comme avant ? ». « Liberté entière a été laissée aux artistes dans la conception du matériau “écriture”, sourit Alain Simon, à la conception et direction artistique du projet, textes, musiques, danse, performances, ont ensuite été agencées selon le principe de Gilles Deleuze qui voit le travail artistique d’abord comme un “travail d’agencement”, par tirage au sortSont apparues des coïncidences étonnantes entre les textes, d’éblouissants hasards qui ont dessiné une structure, comme une métaphore d’une création originelle. Pas d’esprit qui précèderait la formation des choses, mais tout s’organise organiquement et crée sa propre logique lumineuse. »
Comme dans un oratorio classique, les solistes se succèdent, parfois réunis en chœur dansant, chantant, en des ensembles d’une fine justesse. Elyssa Leydet Brunel ouvre le bal, une brassée de fleurs dans les bras, interroge la sémantique, le sens grammatical du terme « avant » et met en évidence le caractère malléable du temps : « le problème avec “avant”, c’est qu’il est en même temps passé et futur. C’est une question de préposition… ». Ses comparses défilent, chacun avec une couleur, une sensibilité, une approche différente, l’une en a assez de danser seule, l’autre voit le virus comme une anomalie ordurière et reprend les mots de Simone Weil « la bête de l’apocalypse est la pression sociale », l’autre perché sur talons hauts offre une interprétation déjantée de l’aria de Haly, Le femmine d’Italia (L’Italienne à Alger de Rossini), nous entraînant dans une folie lyrique que n’aurait pas reniée Klaus Nomi… Une noce devient le symbole de toute une société dont la mort nous exclut : le vieil Émile n’a peut-être pas compris qu’il n’appartenait déjà plus à ceux qui l’entourent et son passage au sein de la nature sauvage ne permet pas d’abolir les petitesses du monde… Les compositions à partir de motifs traditionnels ourlent de leur poétique richesse un spectacle magistralement orchestré, tandis que les Demoiselles d’Avignon se profilent en ombres chinoises et que les effets d’ombre et de lumières de Syméon Fieulaine savent soutenir le propos avec une subtile élégance. La mise en scène d’Alain Simon assisté de Bénédicte Menissier coud avec bonheur cet ensemble qui passe du trivial au sublime, du comique à l’émotion grave, sans jamais perdre son unité grâce à des effets de miroir, d’échos, de retournements, qui tissent une trame colorée et originale. Elyssa Leydet Brunel, Jeanne Alcaraz (artiste lyrique qui mène le final chanté), Noëlie GiraudLoïc Basille, Emmanuelle Moufle-MilotNina SikoraMickaël Zemmit, apportent à cette œuvre polyphonique leur fraîcheur, leur vivacité, leur talent.
MARYVONNE COLOMBANI
Février 2022
Comme avant ? a été créé au Théâtre des Ateliers, Aix-en-Provence, les 24, 25 & 26 février
Photo : © Cagliari
19
Jan

Les théoriciens du Théâtre, compagnie d’entraînement 21-22

10
Juin

création de “La Femme cible et ses dix amants” de Matéi Visniec

La Femme cible et ses dix amants

de Matéi Visniec @Lansman Ed.

 par “La compagnie d’entraînement” du Théâtre des Ateliers

promotion 2020-2021 Matéi Visniec

 Direction artistique et pédagogique Alain Simon

Lumière Syméon Fieulaine

mardi 15, mercredi 16, jeudi 17, lundi 21, mardi 22 et mercredi 23 juin à 19h.

 avec Loïc Basille, Romane Bricard, Alice Destailleur, Laurie Hébert, Octave Lai, Alice Marcaggi, Camille Roesch, Nohad Salem, Nina Sikora et Matisse Truc.

    «  …Une nuit, sur une place publique dans une ville de province, une foire itinérante – comme il en existe tant – se déploie peu à peu dans la routine des gestes mille fois répétés… Le lendemain matin, tout est en ordre pour la visite du nouvel inspecteur chargé par la région de la sécurité des installations foraines. Rien d’extraordinaire jusque-là. Mais cette belle quiétude apparente n’est qu’une façade. D’étranges phénomènes vont jeter le trouble dans la communauté et laisser pantois le brave inspecteur : disparitions dans la Maison des Horreurs, gomme géante qui efface tout sur son passage, réapparition d’un homme après trente ans d’absence… et femme-cible qui doit être aimée avant l’aube par ses dix amants. Arrivera-t-il à remettre de l’ordre dans cette pagaille ?     

    Pour écrire cette pièce aux accents surréalistes, Matéi Visniec s’est bien évidemment inspiré de la tradition du Grand-Guignol, théâtre des sentiments extrêmes, tout en lui associant un brin de poésie et quelques interrogations sur notre monde qui perd la mémoire ».

C’est au terme d’une année de formation intensive que les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » formation professionnelle au métier de comédien du Théâtre des Ateliers ont choisi de présenter l’intégralité de cette pièce de Matéi Visniec, auteur franco-roumain associé à leur promotion. Pendant cette année si particulière et malgré les difficultés, ils ont pu travailler avec détermination au Théâtre des Ateliers. Dans l’impossibilité d’accueillir du public, tous leurs travaux jusqu’au 19 mai ont été présentés en direct par zoom…

25
Mai

Lecture plus Sur les traces de Balder mai 2021

 

26
Avr

travaux photographiques de la promotion 2020-2021

Jeudi 1er avril à 19h

Présentation des travaux photographiques

 Au cours de cette soirée, chaque élève  a présenté dix photographies d’un de ses camarades de promotion. Pris avec un même appareil, avec la même optique, ces clichés permettent de comparer l’univers de chaque acteur à travers la vision de chaque preneur de vue. En raison du couvre-feu et des contraintes gouvernementales, cette présentation s’est faite en l’absence du public. Alain Simon avait demandé à la photographe Gagliari, Jeanine Morin Mège, de venir commenter les travaux des élèves. Après la projection de ses dix photos, chaque élève est venu sur le plateau parler de son travail et de son expérience de photographe, et son modèle l’a rejoint pour dire comment il avait ressenti d’être ainsi photographié.

Chaque photographe a choisi son cliché préféré :

Laurie par Loïc Basille

Alice D par Romane Bricard

Loïc par Alice Destailleur

Nina par Octave Lai

Camille par Alice Marcaggi

Romane par Nohad Lisa Salem

Octave par Camille Roesch

photo de Matisse par Laurie Hébert

Nohad-Lisa par Nina Sikora

Alice M. par Matisse Truc

 

 

8
Avr

présentation de travaux sur les textes de Matéi Visniec

 

 

 

1
Avr

Performance de la promotion 2020-2021 dans le cadre de Perspectives de l’Art Contemporain

A cause du couvre feu, l’inauguration de l’exposition de Perspectives de l’Art Contemporain sur le thème des Ruptures prévue en février n’a pu avoir lieu avec du public.  Prévue du 6 février au 12 avril, l’exposition ne pouvait accueillir que 5 personnes à la fois. “La compagnie d’entraînement”, qui depuis 7 ans participe à cette manifestation par une performance, s’est emparée ce mercredi 31 mars de la grande galerie gothique du rez-de-chaussée du musée des Tapisseries par une saisissante marche lente que vous pouvez voir sur YouTube . avec Loïc Basile, Romane Bricard, Alice Destailleur, Laurie Hébert, Octave Lai, Alice Marcaggi, Camille Roesch, Lisa Salem, Nina Sikora, Matisse Truc. Vidéo Alain Simon.

23
Nov

Nouvelles de “La compagnie d’entraînement

Monologues extraits des pièces de Matéi Visniec,

auteur associé à la promotion 2020-2021 de “La compagnie d’entraînement”

Filmés su la scène du Théâtre des Ateliers, en absence de tout public le 16 novembre 2020

  • Laurie Hébert  : in Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins. (Actes Sud-Papiers).
  • Romane Bricart : in La Mémoire des Serpillières.
  • Alice Marcaggi : in De la sensation d’élasticité lorsqu’on marche sur des cadavres. (Lansman éditeur).
  • Camille Roesch : in Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins. (Actes Sud-Papiers).
  • Matisse Truc : in Migraaaands. (L’Oeil du Prince).
  • Alice Destailleur : in Théâtre décomposé ou l’Homme Poubelle. (L’Harmattan).
  • Loïc Basille : in Migraaaands. (L’Oeil du Prince).
  • Nina Sikora : in Migraaaands. (L’Oeil du Prince)
  • Nohad Salem : in Théâtre décomposé ou l’Homme Poubelle. (L’Harmattan).
  • Octave Lai : in Théâtre décomposé ou l’Homme Poubelle. (L’Harmattan).

Monologues des élèves pour un autre élève :  Jeudi 26 novembre à 19h

13
Août

Création 2020 de “La compagnie d’entraînement” promotion Marion Aubert

Des Hommes qui tombent ( Cédric, captive des anges)

de Marion Aubert

Direction artistique et pédagogique : Alain Simon,
assistante Cécile Rattet – Lumière Syméon Fieulaine
avec Simon Benattar-Bourgeay, Isadora Bernard, Samuel Georgel Dhoye, Juliette Jenta, Élise Pignard, Théo Rocamora, Cécile Vacquier, Nicolas Vantalon.

Marion Aubert est l’auteure associée de la promotion 2019-2020 de “La compagnie d’entraînement” du Théâtre des Ateliers, et son œuvre a accompagné les élèves comédiens tout au long de leur formation. Le 12 mars ils ont présenté en sa présence leurs travaux de recherche sur ses textes avant de travailler avec elle trois jours en séminaire, juste avant le confinement général. Le 3 juin, après deux mois et demi de confinement chez eux et de travail par vidéoconférence, les élèves comédiens ont pu réintégrer le théâtre pour travailler à leur création.  Ce texte, variation sur le roman de Jean Genet Notre-Dame-des-Fleurs, a été écrit en 2016 à la demande de la compagnie Le souffleur de Verre (Clermont-Ferrand) et créé à l’automne 2017 à Aurillac, Clermont et Saint-Etienne. Traduit en portugais (Brésil), et il a fait l’objet d’une mise en lecture dramatique au Festival international Porto Alegre em Cena le 13 décembre 2019.

“Cédric n’arrive pas à dormir, obsédé par la dramaturgie du spectacle qu’ils sont en train de créer avec Julien (son amant) et les acteurs de leur compagnie ; littéralement habité par le personnage qu’il joue en ce moment : Divine, une / un prostitué(e) sortie du roman de Jean Genet Notre-Dame-des-Fleurs. Le texte de Marion Aubert se construit comme un dialogue avec l’œuvre de Genet. Il lui emprunte des éléments de structure, de lieux et de personnages. Le choc littéraire et la puissance magique de la langue de Genet transportent l’équipe du spectacle à travers le temps, du roman de 1942 à nos jours. Sur un mode burlesque, parfois chanté, cette création explicite les rapports d’une société à ses « prisons volontaires », tout en questionnant la manière dont les œuvres aident à remettre en cause, à trahir ou à transformer”. Compagnie Le souffleur de verre
Pour adultes seulement.

Entrée libre,  jauge réduite, masque et réservation obligatoires.


 

13
Août

Un Conte de Mongolie par “La compagnie d’entraînement” 2019-2020

Aisholpàn et la pierre du dragon  

Un conte de Mongolie, spectacle Lecture plus créé en visio-conférence pendant le confinement

Les élèves comédiens de “La compagnie d’entraînement”, formation professionnelle du Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence se sont retrouvés comme beaucoup confinés loin d’Aix-en-Provence, le lieu de leur formation. Dans  leur cahier des charges, ils devaient monter un conte pour enfants pendant les vacances de printemps pour cinq représentations dans l’esprit de Lecture plus, forme artistique jeune public inventée et pratiquée par le Théâtre des Ateliers depuis plusieurs années. L’impossibilité de monter ce conte et de le montrer, les amenèrent à tenter un travail collectif bien que chacun soit isolé, en utilisant  un logiciel  de visioconférence. Cette tentative de monter dans l’esprit de Lecture Plus un conte mongol de 23 minutes intitulé Aisholpàn et la pierre du dragon a permis aux élèves comédiens de se confronter à des problèmes très semblables à ceux du plateau même si le théâtre comme lieu de représentation et de contacts avec le public demeure  irremplaçable. Ils ont dû aussi assimiler les contraintes du système, avec les inégalités techniques de leurs ordinateurs respectifs et les aléas des réseaux ! En voici le résultat, imparfait mais dont les défauts constituent le grain vivant de cette expérimentation, très formatrice. Alain Simon
Direction artistique et pédagogique Alain Simon, assistante Cécile Rattet.
Avec Isadora Bernard, Simon Benattar-Bourgeay, Samuel Georgel Dhoye, Juliette Jenta, Elise Pignard, Théo Rocamora, Cécile Vacquier, et Nicolas Vantalon.

 

https://youtu.be/uUH3VSRGAKA