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Articles de la catégorie ‘“La compagnie d’entraînement” 2023-2024’

20
Sep

Audition 2014 – dossier d’inscription

« La compagnie d’entraînement » du Théâtre des Ateliers d’Aix en Provence 2014/2015

Audition pour intégrer « La compagnie d’entraînement », formation professionnelle en compagnie du Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence

Le lundi 29 septembre 2014 à 10 heures au Théâtre des Ateliers,  29, place Miollis – 13100  Aix-en-Provence

Auteur associé à la promotion 2014 – 2015 : Michel Deutsch

Directeur artistique et pédagogique : Alain Simon

Le Théâtre des Ateliers a créé en 1995 cette formation pour permettre à dix élèves comédiens de s’insérer dans le milieu professionnel par un travail d’un an de création, d’essais et de recherches en relation avec le public d’un théâtre, en privilégiant le travail en compagnie. De fréquents rendez-vous avec le public, les échanges des élèves entre eux, l’intervention d’artistes invités pour des séminaires, l’accompagnement théorique et pratique font l’originalité de cette formation. Chaque promotion est associée à un auteur et pendant toute leur formation les élèves expérimentent, recherchent et s’entraînent sur ses textes. Ils travaillent avec lui au cours d’un séminaire fin mars ou début avril et cette rencontre avec l’auteur aboutit à la création d’une de ses pièces pour 8 représentations au mois de juin. Cette formation intensive est gratuite.

Les élèves-comédiens présentent en public des travaux de fin de séminaires dirigés par Jean-Marie Broucaret, Jean-Pierre Ryngaert, Alain Reynaud, leurs travaux sur le corps en mouvement sous la direction de Guillaume Siard (Ballet Preljocaj),  ainsi que leurs travaux de recherche et d’expérimentation sur les théoriciens du théâtre, les écritures scéniques et les textes de l’auteur associé à leur promotion. « La compagnie d’entraînement » assure également chaque année la création d’un spectacle jeune public  en avril pour 5 représentations.

Renseignements :  04 42 38 10 45 theatredesateliers@yahoo.fr
www.theatre-des-ateliers-aix.com

« La compagnie d’entraînement » est soutenue par la ville d’Aix-en-Provence, le Conseil général des Bouches-du-Rhône et le Conseil régional PACA. Ses partenaires sont le CNES de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, le Ballet Preljocaj, les ATP d’Aix-en-Provence et le Festival d’Art Lyrique.

 

26
Août

“La compagnie d’entraînement” promotion Michel Deutsch

Le Théâtre des Ateliers a créé en 1995 à Aix-en-Provence une compagnie de formation associée, « La compagnie d’entraînement » afin de permettre à dix élèves comédiens de s’insérer dans le milieu artistique professionnel grâce à un travail d’un an de création, d’essais et de recherches en relation avec le public d’un théâtre implanté, en privilégiant le travail en compagnie. Cette formation intensive de 900 heures par an et gratuite s’adresse à des futurs comédiens et s’appuie sur l’expérience acquise par le Théâtre des Ateliers  dans le domaine de la formation depuis plusieurs années. De fréquents rendez-vous avec le public, les échanges des élèves entre eux, l’intervention d’artistes invités pour des séminaires, l’accompagnement théorique et pratique font l’originalité de cette formation. Chaque promotion est associée à un auteur contemporain, et les élèves expérimentent, recherchent, s’entraînent sur son œuvre tout au long de leur formation, et travaillent avec lui au cours d’un séminaire de trois jours en vue de la création en juin d’une de ses œuvres pour 8 représentations.

Directeur artistique et pédagogique : Alain Simon, comédien, metteur en scène, pédagogue, directeur artistique du Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence

Auteur associé à la promotion 2014-2015 : Michel Deutsch

« En créant cette structure de formation, je tenais au principe d’un fonctionnement de 10 élèves en compagnonnage pendant un an, avec une identité forte, celle de compagnie avec toute la vie collective qu’elle implique. Je trouvais important qu’il y ait un équilibre entre les moments d’auto-formation et de formation car on apprend d’abord en faisant, en se trompant, en hésitant avec les autres. Mais en même temps, il fallait un responsable artistique qui mémorise l’essentiel des parcours, propose les travaux aptes à faire évoluer les élèves, commente les résultats, sans oublier de témoigner de ses propres conceptions et pratiques du théâtre. Différents intervenants plongent les élèves dans leur univers artistique et les amènent à développer leur aptitude à servir le parti pris d’un créateur sans perdre le lien avec leur parcours singulier : c’est important que les élèves soient à la fois sous influence et en même temps « maturent » leur propre point de vue sur le théâtre car il ne s’agit pas seulement de former des comédiens adaptables aux différents metteurs en scène mais surtout de favoriser l’émergence d’acteurs auteurs de leur travail. Apprendre par la pratique, apprendre en se confrontant aux autres, en coopérant avec eux, apprendre à avoir une vision personnelle tout en étant disponible à l’influence, pratiquer l’utopie et l’insérer dans le réel de son métier, être à l’écoute de sa sensibilité, de sa vision, bref respecter ce qui vient de soi et décliner sans cesse cette exigence : être un artiste. » Alain Simon

Les travaux de fin de séminaire

avec Jean-Marie Broucaret, comédien, metteur en scène, directeur artistique du Théâtre des Chimères de Biarritz et du Festival des Translatines.

Alain Reynaud, clown fondateur de la Compagnie des Nouveaux-Nez, directeur artistique de La Cascade – pôle Cirque National  et du Nouveau festival d’Alba La Romaine (07)

Jean-Pierre Ryngaert, professeur émérite à l’Institut d’études théâtrale de l’Université Paris 3, intervenant à l’ERAC.

Guillaume Siard, danseur de la compagnie Preljocaj, il est en charge de la pédagogie au Pavillon Noir à Aix-en-Provence.

Michel Deutsch : Écrivain et metteur en scène, il est l’auteur de nombreux ouvrages, poésies, essais, pièces de théâtre traduites en plusieurs langues et jouées dans de nombreux pays.

Les spectateurs assistent à la partie publique d’un travail qui a lieu sur plusieurs jours. Même si les intervenants et les élèves comédiens de « La compagnie d’entraînement » choisissent l’aspect qu’ils veulent montrer de leur parcours de travail, le public reste privilégié en partageant des moments qui habituellement restent confidentiels. Ceux-ci peuvent prendre l’aspect d’une mini représentation, d’une séance de travail, ou d’une démonstration éclairant une thématique choisie.

Travaux de recherche et d’expérimentation :

Ces présentations de travaux sont sous la responsabilité des élèves de « La compagnie d’entraînement ». La première soirée est consacrée aux théoriciens du théâtre : les élèves choisissent des textes théoriques qui les aident dans leur pratique d’acteur ; ils expérimentent en public les applications sur scène de ces découvertes. La deuxième soirée est consacrée aux écritures scéniques : en considérant le plateau comme la toile du peintre ou comme la page blanche de l’écrivain les élèves comédiens proposent des séquences où ils abordent en même temps espace, textes, sons, déplacements…en faisant l’expérience d’être écrivain scénique. La troisième soirée est consacrée aux travaux de recherche : ils consistent à explorer, à partir de textes de l’auteur associé à la promotion et en sa présence, différents points de vue, expérimentant des partis pris opposés.

Les intervenants artistiques ayant dirigé  des séminaires ou des masterclasses

Christian Benedetti, Jean-Louis Benoît, Pierre Béziers, Jean-Marie Broucaret, Emilio Calcagno, Christian Carrignon, Yann Collette, Laura Desprein, Agnès Dumouchel, Laure Florentin, Pascale Henry, Catherine Hiegel, de la Comédie française, Israël Horovitz, Valérie Marinese, Jeanne Mathis, Philippe Minyana, Alain Reynaud,  Mohamed Rouabhi, Agathe Rouillier, Jean-Pierre Ryngaert, Guillaume Siard.

Les auteurs associés  :

1999-2000 Israël Horovitz, 2000-2001 Philippe Minyana, 2001-2001 Emanuelle delle Piane, 2002-2003 Hubert Colas, 2003-2004 Eugène Durif, 2004-2005 Noëlle Renaude, 2005-2006 François Cervantès, 2006-2007 Daniel Danis, 2007-2008 Rodrigo Garcia, 2008-2009 Pascal Rambert, 20092010 Joël Jouanneau, 2010-2011 Jon Fosse, 2011-2012 Jean-Pierre Siméon, 2012-2013 Dimitris Dimitriadis, 2013-2014 Frédéric Sonntag, Auteur associé à la promotion 2014-2015 : Michel Deutsch.

Renseignements :  04 42 38 10 45 – – theatredesateliers@yahoo.fr

« La compagnie d’entraînement » est soutenue par la ville d’Aix-en-Provence, le Conseil général des Bouches-du-Rhône et le Conseil régional PACA. Ses partenaires sont le CNES de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, le Ballet Preljocaj, les ATP d’Aix-en-Provence et le Festival d’Art Lyrique.

 

3
Juil

Théâtre en Été 2014

Théâtre en Été 2014

Le Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence propose dans le cadre de « Théâtre en été » du dimanche 6 au mercredi 9 juillet 2014 un atelier public de sensibilisation aux propositions du théâtre contemporain du Festival d’Avignon

Dans sa volonté permanente d’associer les spectateurs à une réflexion sur le théâtre contemporain, le Théâtre des Ateliers propose du dimanche 7 au mercredi 10  juillet 2013 « Théâtre en été », atelier pratique et théorique dirigé par Alain Simon*, autour de spectacles choisis dans la programmation du Festival d’Avignon.

Le principe de cet atelier est de déterminer et d’expérimenter à partir de spectacles vus en commun, la place faite au texte sur le plateau, les codes de jeu, les filiations théâtrales, la singularité des artistes, les enjeux esthétiques et la conception du travail de l’acteur mobilisés à l’occasion de ces mises en scène. Ces quatre jours prolongent les Ateliers publics qui ont lieu tout au long de l’année et qui répondent à la volonté du Théâtre des Ateliers de permettre au public d’accéder à des espaces de pratique théâtrale, de réflexion critique et de connaissance du théâtre contemporain et de ses auteurs. Depuis la saison 2002-2003, en partenariat avec le Centre National des Écritures du Spectacle de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, vingt auteurs ont été invités à participer à ces ateliers du mardi.

L’atelier du 7 au 10 juillet se déroule au Théâtre des Ateliers d’Aix-en-Provence et au Festival d’Avignon où les spectacles sont présentés. Pour des raisons de programmation et de dates nous ne savons pas encore si nous pourrons avoir des places pour tous les spectacles retenus. Le prix de l’atelier comporte l’achat des places auprès du festival – au tarif collectivités- et les frais administratifs. Les participants se rendent à Avignon par leurs propres moyens (en co-voiturage – signaler à l’inscription si l’on a ou non une voiture à disposition).

Prix pour 4 spectacles : 140 €, Étudiants – de 25 ans, titulaires du RSA : 80 (justificatif demandé à l’entrée par le Festival)  

Carte d’Adhésion 2013-2014 obligatoire : 40 € Clôture impérative des inscriptions le 25 mai 2014

 

Journal d’un stagiaire…
 
Que dire ? Les ateliers pratiques et théorique d’écoute et de pratique théâtrale, s’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer… Ils sont, en ce début juillet,  un rendez-vous incontournable pour mieux comprendre et vivre le théâtre. En quoi consistent-ils ? Quatre représentations du in sont regardées de concert, puis, après chacune, les stagiaires se retrouvent dans la salle du Théâtre des Ateliers, sur les planches parfois, en la compagnie et sous la direction d’Alain Simon. Mais cette description ne dit rien de l’essentiel. En effet, dans ces stages, voilà que les œuvres que nous voyons s’élucident, se recomposent, s’amplifient sous les regards croisés, échangés des uns et des autres. Bien plus, voilà que les relations conventionnelles entre public passif et acteurs actifs, se modifient, se mettent à bouger. Les spectateurs s’animent, sur une autre scène, ils deviennent à leur tour les acteurs de leurs représentations, ils deviennent créatifs, créateurs. Et cette convivialité est le point de départ d’une créativité.
 

Dimanche 6 juillet. Premier spectacle en Avignon, Coup fatal, dans la cour du Lycée Saint-Joseph, avec un fabuleux contre-ténor venu de Kinshasa, Serge Kakudji…
De la musique baroque (et haut-rock) revisitée par l’Afrique, entre deux orages, par une troupe d’enfer, de musiciens hors du commun, jouant Glück, Mozart ou d’autres compositeurs baroques-classiques à la lumière du Congo, avec des instruments de là-bas, et une transe, un mauvais goût exquis, une énergie swinguée que ne pouvaient connaître nos Baroqueux, enrubannés dans des cours lénifiantes et cruelles. La musique baroque, dénoncée mais aussi révélée comme jamais, sa vulgarité mise à jour, mais d’une délicieuse manière, sa violence guerrière signifiée dans un rire-rythme universel. Un déluge se déclencha au moment des applaudissements finaux, comme la métaphore du cataclysme que fut la rencontre de l’Europe baroque et de l’Afrique. Une légende urbaine a prétendu que l’un des musiciens avait, dès avant la représentation, fait une offrande idoine aux Eléments-Dieux pour que le spectacle soit épargné de l’orage dont les éclairs accompagnèrent tout de même le déroulement, dans un crescendo savant… Electrisant! J’en suis encore tout humide et néanmoins perplexe… Car le retour s’étant effectué hors de la protection du gris-gris, nous eûmes le ciel cataractant sur nos tête jusqu’à Cavaillon… L’allégresse qui émanait du spectacle était subversive. On peut vivre dans la joie quand on est dans la misère, on peut recréer le monde, lui dire non dans et par le rire. Les gueux jettent à la face des riches la joie qu’ils ont d’être vivants. Une grande leçon d’art et de vie.
 
Deuxième soir en Avignon. 7 juillet. Orlando ou l’impatience d’Olivier Py, à la Fabroica… 
Le théâtre dit « de l’absurde » fut très juste, à son heure, nous avions besoin d’être décapés de croyances cloquées et recuites et Ionesco, Beckett dans les années 50 et 60 ont très bien fait ce qu’ils ont fait. Mais aujourd’hui, voit le jour ce que j’appellerais “un théâtre du sens”, un théâtre qui a fait ce constat que nous ne pouvons vivre sans dieux, sans des valeurs qui nous dépassent et soient comme les boussoles de nos vies. La question centrale devient donc: “Quel(s) dieu(x) servir?” Et ce théâtre part à la recherche de “bons dieux”, des dieux qui ne soient plus des fins, mais des moyens… Olivier Py propose, lui, de servir le théâtre, c’est SON dieu, un dieu d’inquiétude et de doute, et sa pièce parle de cela avec force et éloquence. Or, on ne peut servir deux maîtres à la fois, Jésus nous avait appris en son temps que Dieu et Mammon étaient des dieux incompatibles, et Py lui fait écho, on ne peut servir en même temps l’oeuvre à accomplir et l’ivresse du pouvoir. Et je ne peux m’empêcher de songer que cette pièce de théâtre est une sorte de clin d’œil ironique que l’Olivier Py dramaturge fait à l’Olivier Py directeur du festival d’Avignon. Le portrait à clé du “Ministre”, qui ressemble tant à Frédéric Mitterrand, est très drôle et très juste et donne à cette pièce une dimension satirique et engagée, contre le bling bling et le cynisme sinistre de la Sarkozie. Mais ce qui compte, c’est bien sûr, l’éternelle jeunesse, la jeunesse éternelle, celle qui crée, qui vient, cette vague à venir qu’aucun nom ne peut réduire. Elle seule a le visage de la “promesse”. Olivier Py a pour elle des mots magnifiques, que je trouve très justes. Très beau spectacle, parfois un peu bavard et un peu long. Presque 4h… Une heure de moins n’eût rien enlevé au sens. Mais une très belle soirée de théâtre fondée, pour une fois, sur du texte.
 
Troisième soir en Avignon. 8 juillet. Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist (cour d’honneur du Palais des Papes)
Il y a comme un rêve de pierre en plein milieu de la Cité des Papes. La scène de la cour d’honneur convient aux mystiques et aux guerriers. Mais le Prince de Hombourg appartient à la fois à l’une et l’autre caste. Giorgio Barberio Corsetti a su donner tout son sens, grâce à sa très belle mise en scène, à ce drame de l’honneur, tout à la gloire de l’armée prussienne, qui pourrait sembler à la fois vieillot et suspect. Il y a en effet quelque chose de l’objet d’époque, dans cette pièce de théâtre. Néanmoins, Le Prince est à la fois un héros et un anti-héros et c’est ce qui le sauve à nos yeux. En effet, il est habité par des rêves et hanté par l’honneur, il ne sait pas très bien qui il est ni ce qu’il veut, ni nous non plus d’ailleurs. Le flou dans le texte, occasionné par l’éloignement et par le mistral rendait la pièce encore plus incertaine, improbable,  fantomatique. Au début, quelques hommes entièrement nus, de très beaux athlètes, jeunes et bien découplés, sortent des trappes, comme des ressuscités sortiraient « du ventre des tombeaux », et ils habillent le Prince, nu parmi eux. Ce prologue silencieux, dans la pénombre, montre que nos valeurs sociales nous habillent, cachent notre animalité charnelle sans pour autant l’abolir. Nous nous vêtons de tissus comme des fantômes de leurs suaires, peut-être pour nous parer d’une identité. Mais ce que nous sommes vraiment est « en dessous », et cela reste confus et contradictoire. Ainsi s’éclaire le “sommeil” du Prince, son rêve cataleptique qui va ensuite le hanter au moment où son oncle expliquera le plan de la bataille pour le lendemain. En tout cas, la pièce de Kleist fut magnifiquement mise en scène, comme un cauchemar de bout en bout, avec un “clin d’œil” au spectateur, quand des figurants apparurent aux fenêtres, représentant le Prince en prison. L’un, ou l’une d’eux se mit à chanter, à capella, la mélodie de Reynaldo Hahn sur un texte de Verlaine: “Le ciel est par dessus le toit”… Moment de grâce, suspendu dans le temps, mais encore en plein ciel, les figurants ayant descendu depuis les hautes fenêtres du Palais quelques marches d’un escalier interrompu. Alain Nouvel
21
Mai

Soudaine timidité des crépuscules

 

Création de Soudaine timidité des crépuscules

de Frédéric Sonntag par “La compagnie d’entraînement”

Jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 juin à  21h,
dimanche 8 juin à 18h
mercredi 11, jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 juin à 21h :

Ultime rencontre avec le public des élèves comédiens de “La compagnie d’entraînement”, la création de la pièce de Frédéric  Sonntag est l’aboutissement d’une année de formation intensive ponctuée de nombreuses présentations publiques de travaux de recherche et de fin de séminaire.

Frédéric Sonntag est l’auteur associé à la promotion 2013-2014 et les élèves ont exploré ses textes tout au long de leur formation. Il les a rencontrés par deux fois, en févier quand George Kaplan a été présenté au Théâtre des Ateliers et lors d’un séminaire de trois jours début avril. C’est à l’issue de ce séminaire que les élèves ont choisi de créer ce texte pour huit représentations. Alain Simon en assure la direction artistique et pédagogique.

Un soir ordinaire, dans une petite ville, un événement étrange a lieu : tous les habitants perdent simultanément connaissance pendant quelques minutes. Au réveil, des événements inhabituels commencent à se produire… C’est alors, pour les habitants, une certaine perception du monde qui se trouve atteinte, déplacée. Ce qui était familier devient étranger, ce qui était proche, s’éloigne. Le temps circulaire et monotone de la répétition quotidienne déraille. Frédéric Sonntag


18
Avr

Présentation de travaux sur le clown avec Alain Reynaud

avec Doriane Brunet, Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borràs, Cécile Peyrot, Emmanuelle Schelfhout et David Soriano.

Alain Reynaud, présentation publique

 

Alain Reynaud, clown des Nouveaux Nez & Cie, directeur artistique du Pôle Cirque Rhône-Alpes La Cascade et du Nouveau Festival d’Alba La Romaine (07) intervient pour “La compagnie d’entraînement” depuis 2006 au cours d’un séminaire de trois jours. Il est aussi comédien dans deux créations d’Alain Simon, Paysage sans surveillance d’Heiner Müller, et Voyage sur place, dont il est l’auteur.

31
Mar

travaux sur la photographie

mercredi 9 avril à 19h

Au cours de cette soirée, chaque élève présente dix photographies d’un de ses camarades de promotion. Pris avec un même appareil, avec la même optique, ces clichés permettent de comparer l’univers de chaque acteur à travers la vision de chaque preneur de vue. Caroline Pelletti, photographe, commente leurs propositions avec le public.

Caroline Pelletti commente les tirages exposés sur le sol après la projection

– Photographies de Lisa par Naïs Desiles

 

– Photographies de Naïs par Doriane Brunet

 

– Photographies de Doriane par Cécile Peyrot


– Photographies de David par Emmanuelle Schelfhout


– Photographies d’Emmanuelle par Lisa Duteil


– Photographies d’Olivier par David Soriano


–  Photographies d’Orell par Olivier Corcolle.


Photographies de  Cécile par Orell Pernot-Borràs

Après la présentation publique, Caroline Pelletti et Alain Simon font avec les élèves le bilan de ce travail.

30
Mar

Travaux de recherche sur les textes de F. Sonntag

Vendredi 18 avril à 19h

La promotion 2013-2014 de « La compagnie d’entraînement » est associée au comédien metteur en scène et auteur Frédéric Sonntag dont la pièce George Kaplan a été présentée dans sa mise en scène au Théâtre des Ateliers les 17 et 18 mars à l’invitation des ATP. A cette occasion, Frédéric Sonntag a pu rencontrer les élèves comédiens.  Il assistera le vendredi 18 avril à la présentation des travaux de  recherche sur ses textes qu’ils explorent tout au long de leur formation. -Après avoir présenté le 7 novembre des monologues tirés de ses pièces et le 28 janvier de larges extraits de George Kaplan sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert, les élèves comédiens proposent donc pour leur prochaine rencontre avec le public leurs travaux de recherche sur les textes de Frédéric Sonntag en sa présence le vendredi 18 avril à 19 heures. La séance sera suivie d’une rencontre publique avec l’auteur à 21 heures.

Celui-ci dirigera ensuite les élèves comédiens au cours d’un séminaire de 3 jours à l’issue duquel ils choisiront la pièce qu’ils monteront en juin dans son intégralité pour huit représentations.

avec Doriane Brunet, Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borràs, Cécile Peyrot, Emmanuelle Schelfhout et David Soriano.

5
Mar

Les plans séquences

Jeudi 13 mars à 19h

Présentation des Plans séquences des élèves comédiens de “La compagnie d’entraînement”.

Après avoir présenté au public leurs travaux sur les Écritures scéniques, étape importante dans leur formation, les élèves comédiens réalisent cinq minutes de film sans montage avec le même appareil compact. Ces films sont présentés sur grand écran par leurs auteurs qui répondent aux questions et aux remarques des spectateurs.

Ces travaux sont un rendez-vous entre le cinéma et le théâtre parce que les solutions à trouver pour filmer sans recours au montage sont transposables au théâtre.

avec Doriane Brunet, Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borràs, Cécile Peyrot, Emmanuelle Schelfhout et David Soriano nous faisaient cette fois découvrir leurs écritures scéniques.

11
Fév

présentation des Écritures scéniques

 

 

Après avoir présenté leurs propositions chorégraphiques sur un thème donné par Guillaume Siard le jeudi 23 janvier, et leurs travaux de séminaire avec lui au Pavillon Noir le 31, les élèves comédiens présentent sous leur responsabilité leurs travaux sur les Écritures scéniques. En considérant le plateau comme la toile du peintre ou la page blanche de l’écrivain, ils proposent des séquences où ils abordent en même temps espace, textes, sons, déplacements, en faisant l’expérience d’être écrivains scéniques.

1 – David Soriano : 2005/2006 – une élégie pour Chester Bennington”

Avec Doriane Brunet, Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borras, Cécile Peyrot et Emmanuelle Schelfhout.

 

 

 

 

2 – Lisa Duteil : “Le fil”

Le Fil

Avec  Naïs Desiles et Lisa Duteil.

De la buée sur l'objectif

Marionnette et marionnettiste, on passe notre vie à passer de l’un à l’autre, parfois même sans s’en rendre compte.

Notre société, nos professeurs, nos amours, nos ennemis, nos familles, nous même…

Dans cette écriture scénique j’ai essayé de montrer ce jeu entre le contrôle et le contrôlé, l’amour qui peut naître entre une poupée de chiffon et son bourreau. Et enfin, comment les rôles peuvent s’inverser.

3 – Orell Pernot-Borras : “De la buée sur l’objectif”

Avec  Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borras et David Soriano.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cabaret mystique

 

 

 

4 – Doriane Brunet : Cabaret Mystique – One Shot”

Avec  Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borras, Cécile Peyrot, Emmanuelle Schelfhout et David Soriano.

 

 

 

 

5 – Cécile Peyrot : “Le serment

Le serment

Avec Doriane Brunet, Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borras, Emmanuelle Schelfhout et David Soriano.

Après 15 ans de vie commune, Clément et Monica vivent une crise. Une certaine Chloé a débarqué dans leur vie, emportant tout sur son passage… Le secret devant un serment révèle alors la place qu’ils ont laissé à la vérité et au désir dans leur vie quotidienne.Pour cette première écriture scénique, j’ai voulu tenter un point de vue différent de celui que j’avais dans le texte. Ne pas donner toutes les clés aux comédiens, pour que la scène se passe au  plus  proche  de  la  réalité.  Cette  volonté  a  mis  en  lumière  la  nécessité  d’une  partition beaucoup plus détaillée pour décrire la réalité avec distance et amener le spectateur à des questionnements intimes.

 

 

Détruire Carthage

6 – Emmanuelle Schelfhout : “Détruire Carthage”

Avec Doriane Brunet, Olivier Corcolle, Naïs Desiles, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borras, Cécile Peyrot et David Soriano.

 


En soi

 

 

 

7 – Olivier Corcolle : En soi

Avec Doriane Brunet, Lisa Duteil, et David Soriano.

En nous, coexistent des personnalités multiples. Elles se complètent, se relayent ou se confrontent.

Au départ de ce travail, le plateau est une feuille blanche. Ce sont d’abord des objets qui pénètrent dans cet espace, puis 3 comédiens à qui il est proposé d’interagir avec eux, librement.

Des parcours se mettent en place, les objets se révèlent autrement, leur force, leur fonction et la représentation qu’on en a varient selon la nature de ces interactions. Sur le plateau, on voit nos tentatives de maîtrise, nos tergiversations et nos capacités de renoncement. Le conflit intérieur face aux épreuves et aux opportunités.

Peu à peu se dessine une trame, un fil sur lequel on peut tirer. Un début d’histoire, presque sans parole. Ce qui s’agite face au deuil. Les résistances, le déni, l’évitement… Au bout du parcours, l’apaisement et le compromis.

 

8 – Naïs Desiles :

“Le fruit de mes entrailles”

Avec Doriane Brunet, Olivier Corcolle, Lisa Duteil, Orell Pernot-Borras, Cécile  Peyrot, Emmanuelle Schelfhout et David Soriano.

Le fruit de mes entrailles

 

Le Courrier d'Aix, 1er mars 2014

24
Jan

présentation des travaux sur les monologues